Date : Du 14/11 de l’an 37 au 16.
Mercenaire(s) en présence :
Lieutenant Ancresoleil
Sergent Shelton
Vétéran Ziegler
Vétéran Dorenorf
Vétéran Arliden
Vétéran Chantesang
Vétéran Falsom
Mercenaire Brynt
Mercenaire Sterling
Mercenaire Lyonne
Mercenaire Gor’bak
Mercenaire Courbe-nuage
Mercenaire Emerline
Mercenaire Dupe-cendre
Mercenaire Hartigas
Mercenaire Nohir-Everdan
Mercenaire Leinart
Recrue Horza
Recrue Roc
Renforts :
Sergent Kelton
Mercenaire Forge-sinistre
Mercenaire Vaugard
Recrue Garner
Rapport :
Premier soir
Une fois encore, l’heure était venue pour nous de défendre la cité face à l’envahisseur ; ce dernier déployant des escouades pour éviter au possible les batailles rangées. Nous, l’unité commandée par moi-même et le Sergent Shelton, nous dirigeâmes donc vers la caserne pour prêter main forte au Commandant Swanson de la Garde Grise qui nous confia une première tâche consistant à évacuer les civils du quartier militaire. Ainsi, nous nous séparâmes : mon groupe se chargeant de toquer aux portes du nord du quartier, et celui du Sergent plus à l’Est de la caserne.
Rapidement les pauvres gens sortirent de leurs maisons déjà endommagées par des tirs de canon intempestifs et rejoignirent la place forte en rang – l’ennemi n’attendit que cela pour lancer un premier assaut.
Les ruelles furent envahies de part et d’autre par des escouades de sicaires ennemis et chamans gobelins convoquant des golems. L’affrontement fut néanmoins bref, et nous pûmes retrouver les environs de la caserne tandis que deux nouvelles formations de pierre et d’arcane se dirigeaient vers ses portes. Nous sortîmes une fois encore victorieux, cependant que d’autres sicaires auxquels se mêlaient des chevaliers de Garett cherchaient à nous prendre en tenaille. Laissés exsangues par ce premier assaut, nous rejoignîmes le Commandant pour préparer la défense de la caserne, toujours sous le feu des canons ennemis, le Sergent Shelton stationnant dans la cour avec nos plus solides hommes tandis que je menai les tireurs sur les remparts.
Une unité des sorciers (un mage et une douzaine de soldats aux armures enchantées) au service de Stephen se téléporta immédiatement à mon niveau pour balayer les archers de la Garde et prendre le contrôle de notre artillerie, en vain car nous parvînmes au terme d’un long échange, contraignant notamment Brynt à protéger un pan des remparts exposé, à l’emporter. Le sorcier fuit la caserne et de longues minutes de silence pesèrent, silence que le hurlement du Brise-cité déchira à l’instant même nous vainquîmes en apparence notre adversaire : de nombreux hommes furent ainsi balayés par son souffle, d’autres écrasés, et la porte tomba aussitôt, permettant aux hommes de Garett jusque alors dissimulés de charger.
S’ensuivit un affrontement inégal : les soldats de Garett nous encerclant et atteignant bientôt les tours pour se hisser à notre niveau. Nous avons bien sûr envoyés des renforts pour combler le vide humain, mais la situation échappait à nos prévisions. C’est alors que les gens d’Egham commandés par le « libérateur » Allan se plantèrent dans le dos de l’ennemi, le forçant à reculer et, plus tard, se rendre. L’homme aux airs de primate décida alors de laisser une vingtaine d’hommes sur place pour surveiller les prisonniers, et nous guida jusqu'au Marché où nous attendait une autre escouade ennemie, en haut des escaliers.
Mais il ne fallut que peu de temps pour comprendre. Comprendre que ces porcs d’Egham avaient choisi leur camp – ces derniers pivotant pour nous encercler, laissant les archers adverses nous couvrir de flèches. Des mercenaires périrent en bataillant, fuyant tandis que nous cherchions à nous replier en vain vers la caserne. Seule l’intervention salutaire de la Cour des Miracles nous permit de quitter les lieux, et dégager la voie jusqu’au sous-sol qui allait nous mener loin de la Cité. Il fallait se rendre à l’évidence ; La caserne comme le commandant Swanson étaient tombés. Nous fûmes alors confrontés à un trois choix : rejoindre le Manoir Irevent et prêter main forte au Capitaine alors que la majorité des forces alliées s’y massaient, tenter en une opération suicide de préserver le Gouverneur encerclé par l’ennemi en plein cœur de la place Concorde, ou encore brûler ces chiens d’Egham et prendre leur garnison, constituer une nouvelle place forte. A l’unanimité, nous décidâmes de faire payer à Allan sa trahison.
Nous traversâmes la lande du Comté sous le couvert d’un voile tandis que la bataille faisait encore rage, et atteignîmes sans mal la crête aux éclairs, nous débarrassant d’une misérable barricade laissée-là par le Cartel pour atteindre enfin les pieds du château. Sur place : Une vingtaine d’hommes seulement, luttant désespérément face à la fureur vengeresse des mercenaires. L’unique mage de la garnison fut abattu, comme une majorité des défenseurs après que j’ai personnellement rabattu le pont-levis. Le donjon d’Egham était à nous, mais encore fallait-il le tenir, alors que les renforts d’Allan ne tarderaient sans doute pas à le retrouver. Sur place, nous avons dressé un campement de fortune, entamé des tours de garde tandis qu’une escouade menée par Dupe-cendre explorait le château à la recherche de vivres, armes et d’éventuels ennemis embusqués.
Bilan du premier soir :
- De nombreux morts ennemis, Dorenorf, Hartigas et Sterling de notre côté ainsi que d’autres blessés graves, laissant un creux dans notre ligne principale.
- La cité sûrement tombée, nous n’avons guère plus que le Manoir et Landbrook pour affronter Garett.
Troisième soir
Les hommes d’Allan sont arrivée dans la matinée, ont investi le village pour préparer un siège avec près de soixante-dix hommes. Nous avons donc tenu position, notamment sur les remparts pour les repousser un temps : une prêtresse de l’Ombre parvenant à traverser le pont (que nous avons ensuite détruit) avec une escouade de loubards, à peine dignes des bas-fonds de la société humaine. Menacés, tout d’abord par des archers et une catapulte, nous aurions certainement été massacrés par les assauts aériens du zeppelin si Brynt n’était parvenue à le faire fuir. Qui plus est, nous avions pu concevoir des pièges, magiques ou non, pour compenser un manque d’effectifs certain.
Enfin, une escouade envoyée en renfort menée par le Sergent Kelton survint dans le dos de nos adversaires pour détruire leur artillerie et en finir avec les premiers assaillants, puis les soldats restants et Allan lui-même – qui avait sûrement connaissance d’un tunnel pour atteindre le château malgré l’élévation – se fichèrent dans notre dos. Nous étions épuisés, en nette infériorité numérique et physique, mais la hargne ne se mesurant avec des chiffres, nous vainquîmes une fois encore.
Le Porc finit abattu par ses propres hommes car il refusait de se rendre – comprenant que nous ne le laisserions jamais en ressortir vivant. Ces derniers déposèrent alors les armes et se constituèrent prisonniers : la bataille était enfin terminée.
Bilan :
- Le château d’Egham (une position stratégique de choix) est à nous mais la ville doit encore être purgée, d’une manière ou d’une autre.
- Les survivants ennemis ont été enfermés, désarmés et dévêtus en attendant l’arrivée du Capitaine.
- Allan « le libérateur » autoproclamé n’est plus, et sa tête pourrait bien flotter sur une pique pour les semaines à venir.
Vendel’o eranu.
Lieutenant Ancresoleil
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![[14 au 16/11/37] Défaite du Comté - Egham doit tomber Empty](https://2img.net/i/empty.gif)