[07/02/40] Escorte d’un convoi marchand

Date : 06/02/40
Lieu : Crique des Épices - Vaillance
Nom(s) des mercenaires en présence :  Alieg, Douglas Winslow, Bragan Mâchefer, Isaac Desair, Xavers Trapp, Debbie Whitewater, Meldarra Gardelame.

Rapport : Notre mission consistait à escorter un convoi de marchandises répondant aux besoins alimentaires et matériels de Vaillance.

Le trajet entre notre base d’opérations et la Crique des Épices où nous attendaient les marchands et leur bateau s’est bien déroulé. Aucune anicroche à signaler. Arrivés sur site, nous avons aidé les détaillants — principalement composés de jeunes femmes et de vieillards — à charger les trois chariots dont ils disposaient. Quatre gardes, rémunérés par ces mêmes commerçants, surveillaient également le convoi.

Tandis que les charrettes circulaient à rythme de croisière dans la passe entre la crique et Vaillance, des canailles du Triumvirat sont apparues et nous ont attaqués. Les commerçants, mis à l’abri sous la charrette, l’ordre mercenaire a défendu comme il se doit les vivres et les individus de ces coupes-jarret. Alors qu’ils s’enfuyaient, un des bandits a été mis hors d’état de nuire afin de faciliter sa capture. Sur ordre de Xavers Trapp, sergent de son état, un autre a été pendu sans procès ni semblant de justice, un panonceau passé autour du cou — en plus de la corde, donc — afin de prévenir nos futurs assaillants. Il est à noter que les commerçants, sur le chemin du retour, ne semblaient pas tous approuver ces méthodes et surtout cet acte, que je condamne également. Le bailli ou le bourgmestre sont à mon sens les deux personnes à prévenir en premier lieu, nous sommes leurs employés, pas des justiciers. Espérons également que ce geste ne nous fasse pas mauvaise presse et nous desserve plutôt que l’inverse durant toute la durée de cette mission.

Pour conclure, les commerçants et leurs bêtes ont bien été défendus et aucune marchandise n’a été volée. Rien à déclarer également de notre côté. Cependant je tiens à souligner que nous nous sommes déjà fait surprendre piteusement dans cette passe par des Gnolls à notre arrivée. Je suggère, si je peux me permettre, d’effectuer diverses missions de reconnaissance ou la fabrication d’une vigie dans les hauteurs si jamais les escortes de ce type se faisaient plus fréquentes. Ce goulet d’étranglement est un lieu stratégique et s’y promener après une reconnaissance au doigt mouillé ne me parait pas être la décision la plus adaptée, pour nous, comme pour les personnes pour qui nous travaillons.

Bragan Mâchefer