[18/02/40]Péril à Rochebourg

Sujet: [18/02/40]Péril à Rochebourg Mer 19 Fév - 15:20

Citation :

Date : 18/02/40
Lieu : Ruines de Rochebourg
Nom(s) des mercenaires en présence :

Sergent Xavers Trapp
Sergent Briséis d'Erdeval
Mercenaire Sioraï d'Erdeval
Mercenaire Debbie Whitewater
Mercenaire Elisabeth Freyburg
Mercenaire Emmet Mortimer McGrath
Mercenaire Bragan Mâchefer
Mercenaire Allen Brisby
Mercenaire Tanja Hardow
Mercenaire Meldarra Gardelame
Mercenaire Isaac Desair
Mercenaire Gatsi Farey
Recrue Aelalean Doucebrise

Rapport :
Lors du briefing, nous avons eu droit à un récapitulatif sur les informations récoltées lors de la dernière mission à Rochebourg, menée par le sergent Trapp.
Une lettre fût récupérée, dans laquelle fût mentionnée un assaut de la part du Triumvirat de de potentiels alliés ( Les compagnons de l'épée en l’occurrence ) contre les gnolls à la Tour des Neiges afin de leur couper tout renfort. La décision fût alors prise de profiter de cette distraction pour s'en prendre directement à leurs positions des ruines, et les en chasser. C'est donc sur quelques désaccords et tentatives de réaffirmation d'autorité de la part des sous-officiers que nous pûmes partir.

La route fût paisible, sans détails notables. Dans un premier temps, nous nous sommes arrêtés à une centaine de pas de l'entrée du col menant aux ruines de Rochebourg, le temps que nos éclaireurs en la personne de monsieur Farey et de mademoiselle Whitewater aillent analyser le terrain et les forces en présence. La voie étant dégagée, nous nous y sommes enfoncés.

Une fois le premier rempart atteint, en passant par une pente relativement raide arrivant à hauteur du chemin de ronde, nous avons détecté la présence d'une première patrouille des brigands du triumvirat. Un jeu de vitesse venait de démarrer pour savoir qui tomberait sur qui le premier, mais faute de réaction, de compréhension, et de désaccord sur la marche à suivre, nous avons perdu l'opportunité.

Quelques grenades et manœuvres musclées plus tard, nous avons obtenu le contrôle du rempart, mais au prix de tout effet de surprise. S'est engagée une escarmouche avec des tireurs placés en contrebas, qui se dissimulaient dans les ruines de la vieille tour en aval, à mi-chemin avec la caserne.

La situation s'est alors enlisée, et les bandits se sont rassemblés dans la caserne, profitant de son support défensif non-négligeable. Dame Freyburg fit alors don de ses talents pour détruire les couverts de l'ennemi, accompagné par les efforts du sergent d'Erdeval, de moi-même, ou encore de nos archers. Le résultat fût satisfaisant vis-à-vis des constructions alors détruites, mais les pertes humaines essuyées furent négligeables.

Ce fût également l'occasion que choisi le sergent Trapp pour se lancer avec une maigre équipée à l'assaut des ruines, essayant de s'y infiltrer sous le couvert de la nuit pour prendre à revers les bandits qui s'y dissimulaient. Tout ne se passa guère comme prévu, faute de discrétion, de position alambiquée, et de manque de soutient médical. Ce groupe fût donc rapidement mis en déroute, et a souffert du manque de renfort immédiat.

Le second groupe mené par le sergent d'Erdeval - où je me tenais - pris place à hauteur de la tour en ruine, profitant dans un premier temps de son couvert pour anéantir les renforts bandits qui projetaient de s'en prendre au premier groupe mentionné et guidé par le sergent principal de cette mission. Une action menée avec succès, mais qui a inéluctablement ralenti la progression du groupe qui dut faire une seconde halte à hauteur de la chapelle pour réduire une fois de plus les effectifs ennemis.

Nous accusions alors bon nombre de blessés graves, et la situation était critique. L'effectif adverse fût mis en déroute grâce à une puissance de feu non-négligeable, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention d'un sorcier présent dans la caserne, qui fit feu pour la seconde fois sur ma position et celle de monsieur Farey. Une avalanche vint à recouvrir l'archer, tandis que par un réflexe heureux, je parvins à me rapatrier d'urgence sur le cercle d'invocation érigé plus tôt.

Le gros des effectifs de notre groupe fût téléporté peu après ma disparition au-delà du rempart grâce à dame Freyburg, sauvant ainsi plus d'une vie. Le sergent d'Erdeval, la mercenaire du même nom, et le maître-archer Farey furent laissés pour compte en arrière. Je me suis engagé à couvrir leur fuite, permettant ainsi à la compagnie de ne perdre personne. Ce qui disons le est assez miraculeux.

Le retour se fit sous les plaintes et les reproches vis-à-vis d'un commandement trop flou et stratégiquement discutable, le sang encore chaud, la longue marche n'a même pas suffit à apaiser un tant soi peu les esprits.

Bilan :

Les forces du Triumvirat accusent malgré l'échec de cette mission de lourdes pertes qui s'élèvent aisément à une trente ou quarantaine d'individu.
Ils ont cependant encore un contrôle total sur les ruines de Rochebourg.
Il y a fort à parier qu'ils aient réussi leur entreprise à la Tour des Neiges, et que les gnolls ne constitueront plus une menace directe pour leur entreprise.

PS : Toute observation est relevée telle quelle, je n'ai inséré nulle pensée personnelle dans ce rapport concernant le mécontentement global des mercenaires au gré de cette mission.

Professeur Emmet Mortimer McGrath

» [14/02/40] Exploration des ruines de Rochebourg