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 La solitude, la fatalité, la dure la vraie.

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Jeannot Dargan
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Jeannot Dargan


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Date d'inscription : 05/03/2020

La solitude, la fatalité, la dure la vraie. Empty
MessageSujet: La solitude, la fatalité, la dure la vraie.   La solitude, la fatalité, la dure la vraie. EmptyJeu 16 Avr - 13:54

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Baladinis Chat a 9 ans. Son père, alcoolique, était dans les rues bourré comme un trou, pendant que Baladinis jouait avec son seul jouet. Un cheval en bois, il l'a appelé Henry. Le petit savait que son père ne reviendrait surement pas avant demain, pareil pour son frère qui travaillait de nuit. En fait il ne savait pas qu'il n'allait plus revoir Camille. Il vivait dans un foutoir sans nom et dormait sur un matelas sale et crasseux. Il avait peur de son père, ce dernier l'ayant battu déjà beaucoup trop de fois. Baladinis profitait de ces moments de paix, de solitude. Il avait déjà appris à se faire à manger seul, s'occuper, voire gagner un peu d'argent en rendant des services en ville, après tout qui n'aurait pas envie de donner quelques petites pièces à un jeune gamin souriant et serviable ?

Le lendemain matin, il attendit son frère assit sur une chaise dehors au seuil de sa porte avec Henry dans les mains. Il commença à s'inquiéter quand l'heure habituelle à laquelle rentre Camille passa, il attendit une heure, deux heures, trois heures... Toujours aucun signe de Camille.

Un jour Baladinis a décidé de suivre Camille à son travail en cachette, par curiosité pourtant son frère l'avait déjà avertis plus d'une fois "t'as intérêt à pas traîner dans c'genre d'endroit", mais sa curiosité prit le dessus pour cette fois là. Donc Baladinis sait où est ce que Camille travail. Il s'y rendit prenant des grandes gorgées d'air, c'était pas à côté ! Une fois arrivé, il se mit dans un coin de rue et remarqua que des gardes faisaient des rondes, c'était bizarre, il y en avait trop. Baladinis était naïf mais il compris qu'il s'était passé quelque chose ici, il décida d'aller interroger un garde qui faisait une pause assit sur une chaise.

-"Hum... Je.. Excusez moi m'sieur. Oui, euuuh... Il se passe quoi ici ? J'ai perdu mon frère et j'ai besoin de lui."

Le garde releva la tête, il avait une cigarette au bec et crachait beaucoup de fumée il n'hésitait pas à en envoyer dans la gueule de Baladinis.

-"Hmm ? Qu'est ce tu fous la gamin c'pas un endroit pour toi..."

Baladinis baissa la tête, l'air triste et déçu, le garde pouvait voir qu'il se frottait les yeux comme si il était prêt à chialer au beau milieu de nul part.

-"Wooh wooh wooh. dit-il C'est bon, c'est bon j'vais t'aider, mais fais pas trop chier j'suis en pause quand même. Bon alors y r'ssemble à quoi ton frère ?"

-"Il a une tête de gros méchant et il est fort et musclé ! Puis il travail dans cet endroit Il pointa du doigt le lieu où travail Camille"

-"Hmm.. Un gros costaud alors, qui travail ici. On en a arrêté un comme ça hier soir, c'quoi ton nom ?"

-"C'est Chat m'sieur."

Et la conversation continua jusqu'à ce que le garde annonça que son frère ne reviendra plus et pas avant un bon bout de temps. Baladinis lui avait compris qu'il avait été emmené en prison et non dans la légion pénitentiaire. Il fondit en larme s'écroulant par terre, il pensait à son père, son père qui ne sera plus dérangé par Camille pour le cogner, il pensait à lui qui allait devoir se débrouiller encore plus seul dans cette misère. Il pensait à la solitude, c'était la fin.

Il rentra à la maison et pour une fois son père était là, il lui rétorqua :

-"Bah alors bonhomme ? On fait la gueule ?"

Bizarrement le père avait dans les mains une bouteille brisée, mais il était trop saoul pour s'en rendre compte en tout cas. Baladinis lui raconta ce qu'il avait comprit de ce que lui a raconté le garde, et le père qui au fond aime quand même un minimum ses fils entra dans une rage folle "Et comment j'vais faire avec ta sale gueule et sans l'blé d'Camille hein ?" Il envoya un coup de sa bouteille dans le visage de Baladinis qui lui entailla une grande partie du visage à gauche passant par son oeil. Baladinis cria de douleur, ne sachant plus quoi faire, il fallait à tout prix éviter ce taré. Il s'échappa, et se dirigea vers la cathédrale, pleurant toutes les larmes de son corps, une main sur son visage déchiqueté, avec du sang qui coulait, beaucoup trop de sang. Un prêtre s'occupa de lui et le laissa à l'infirmerie la plus proche.

Quelques années plus tard, Baladinis fut envoyé dans une école militaire, en fait c'est lui qui demanda cela, son père l'a payé avec le peu d'argent qu'il avait, peut-être voulait-il se racheter ? Non, il est trop con pour comprendre ce qu'il fait. Ce fut compliqué et il a fallu beaucoup d'efforts pour qu'il réussisse mais Baladinis passe ses classes, de peu. Maintenant il est libre, libre car il ne reverra plus la sale gueule de son père et ni celles de ses camarades de classe, il s'est pas trop fait d'amis d'ailleurs.

Pleins de possibilités s'offrirent à lui, mais il décida de devenir milicien à Elwynn, la simplicité et surtout de quoi faire un peu d'argent, il voulait préparer le retour de Camille, de quoi l'aider un peu financièrement et surtout de quoi se nourrir et vivre correctement putain.

La suite, vous la connaissez.
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