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 Épilogue du Comté de l'Orage

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MessageSujet: Épilogue du Comté de l'Orage   Épilogue du Comté de l'Orage EmptyJeu 27 Jan - 19:47

Citation :
Le capitaine fatigué:


Le capitaine entre dans Egham à la tête d'une poignée de mercenaires fatigués d'avoir rejeté à la mer la poignée de pirates envoyés par Serena pour menacer Landbroock. Wyatt sur ses talons il tire sur ses rênes pour aviser l'étendue du carnage avant d'apercevoir derrière un muret les corps étendus d'Addlin et de la jeune elfe, à leurs côtés se tiennent Explorivet et Tucker, bien vivants mais dont les blessures et la fatigue semblent considérables.
La ville, elle, n'est qu'une désolation où s'empilent les cadavres d'elfes et de soldats. Un champ de ruines dans lequel de rares civils tentent encore de sauver leurs possessions et où, il le sait, une bataille plus rageuse encore est sur le point de se tenir.
"Wyatt ! Occupez-vous de mettre ceux-là à l'abri et organisez nos hommes. Je vais parler avec les commandants."
Le sergent obéit, tout à son professionnalisme habituel, guidant l'escouade de mercenaires vers leurs camarades blessés. Le capitaine lui, avance vers un chevalier qui se tient là, médusé. Le ventail du heaume relevé permet de voir l'expression de vide qui ternit son regard. Trop de guerre pour lui.
"Messire, ou puis-je trouver messire Dubasting ?" s'autorise le mercenaire.
Surpris, le chevalier se tourne plus vivement en direction de l'homme aux cheveux blancs, sans répondre d'abord, avant de se reprendre.
"Pardonnez mon silence capitaine. Dans la cave, là-bas" lâche-t-il en pointant du doigt un abri à moitié enseveli sous les gravats. "Ils vous attendent je crois."
"Merci chevalier."

Mettant pied à terre, il se dirige alors vers l'entrée de ce soubassement sombre, avec la conscience que le sort du Comté de l'Orage se décidait peut-être à l'intérieur.


Le chevalier honteux :


"Parjure !"
Ce mot résonne dans le crâne de l'impétueux paladin tandis qu'il assiste, couvert de sang, aux discussions entre sa Dame et le Gouverneur Gerlan d'Irevent.
Le sang bat à ses tempes et l'adrénaline ne quitte pas son organisme. La mort lui importe peu, mais le déshonneur est un affront qu'il ne pourra si facilement laver.
Il bout de rage face à la tromperie de Serena et à son propre aveuglement.
L'homme d'ordinaire si fier de lui-même sent dégouliner pour la première fois la honte et le dégoût de soi, couler le long de sa nuque comme un fluide mortifère.
Quelle que soit la punition il l'acceptera. Car messire Richard a rompu sans le vouloir le serment qui le liait à sa Dame et faillit à la protéger

Les compagnons satisfaits:


Tout avait bien marché pour lui. A grands risques larges bénéfices, disait-on d’où il venait.
Les pieds sur une table, le flamboyant capitaine Vanderfukt sourit à la tablée, levant son verre.
A ses côtés la stature large, empâtée au regard malin de Bratislav et la silhouette gracieuse d'Astresoir. Plus loin dans la pièce, adossé au mur, son maître espion garde les bras croisés.
Mais tous sont satisfaits. Les pertes furent importantes, certes, mais l'or a coulé à flots et à présent les compagnons de l'épée sont à la porte de récompenses inestimables.
"Mes amis," fait l'officier après une brève gorgée de vin, "je crois qu'il est temps de célébrer comme il se doit. L'or de Randall-Cairn nous permettra de payer les hommes et de distribuer les primes. En ce qui nous concerne je crois que le titre de chevalier vous reviendra sous peu, Bratislav. A vous, Astresoir, une place aux côtés de la Comtesse et à moi un domaine. Nos affaires sont au zénith alors profitons ! Avant que ne nous rappelle l'exigeante maîtresse qu'est la guerre."
Dans l'obscurité, le visage de Divolt se pare d'une esquisse de sourire. Lui n'attend rien de la lumière des projecteurs. Il sait que sitôt étanchée, la soif de soleil de ses maîtres n'en deviendra que plus ardente. Et cela lui sied. Le maître espion n'aime pas l'oisiveté. Il sort alors, comme une ombre, laissant ses compagnons à leurs festivités.

L'ambitieux :


Un sourire radieux sur le visage, l'homme observe les nobles et riches habitants du Comté réunis en assemblée au manoir d'Irevent.
Il aperçoit sa sœur qui le gratifie d'un regard glacial ce qui ne peut que le rendre plus heureux encore.
Ils sont ici pour parler des évolutions futures du Comté, de la reconstruction et chacun s'empresse de faire entendre sa voix aux oreilles de la Comtesse qui préside aujourd'hui.
Certes, tout ne s'est pas passé comme prévu et il a payé cher le prix de ses positions audacieuses. Mais le Comte est mort et sous peu, le gouverneur le suivra dans la tombe.
La stabilité du Comté vacillera encore et lui sera là. Une main de fer dans un gant de velours, garant aux côtés de la régente de l'influence renouvelée de l'aristocratie.
Il le sait car plusieurs de ses éminents pairs sont déjà acquis à sa cause.
Sûr de son fait, gonflé d'orgueil, il s'avance à la tribune quand il entend son nom.
"Messire Archibald Harcourt, à vous de parler."

Le marchand en déveine :


Plusieurs chandelles éclairent largement le grand bureau décoré avec goût, du plancher de bois noble aux murs lambrissés, en passant par d'inestimables et coûteux tableaux de maître.
L'homme à la table est massif mais soigné. Sa chevelure grise impeccablement coupée et sa barbe taillée. Le grattement de la plume sur le papier est pour ainsi dire le seul son parasite. Jusqu'à ce que d'un cliquetis, la main qui la tienne ne la repose l'emplacement prévu.
Son propriétaire marque une pause, croisant les mains, il observe son acquisition la plus récente : une toile d'un artiste de Dalaran qui représente une mer déchaînée.

Voici deux bonnes semaines qu'il a mis fin à sa regrettable incursion dans le Nord et ses comptables n'en peuvent plus de calculer les pertes abyssales.
Il s'en remettra. Il le sait et a déjà noué plusieurs contrats juteux.
Le progrès ne peut se faire sans anicroches, sans heurts et Edmond Randall-Cairn sait maintenant que la force brute ne peut l'imposer. La leçon est apprise.

Il reprend sa plume, comme inspiré.

"Au techno-ingénieur Tarkiz Flibzkouik, maître de production sur l'île de Mécagone, j'ai hâte de vous rendre visite. Nul doute que vous êtes le fer de lance du progrès et je suis sûr que nos entretiens futurs seront des plus productifs.

Amicalement vôtre.

Edmond Randall-Cairn."


L'avenir appartient aux ambitieux. L'échec un contretemps.

L'homme de fer :


Félonie, traîtrise et avarice.
Le Gouverneur masque à peine son dégoût en sortant de l'assemblée des nobles.
II marche d'un pas cadencé malgré la douleur qui lui scie la jambe qu'il sent chaque jour se raidir un peu plus.

Son neveu était un idéaliste, un jeune homme au cœur trop vaste et sa femme l'est plus encore.
Et pourtant, il lui manque.

La perte de sa femme, puis la trahison de Garrett avait jeté en lui un vide que seul le Comte avait pu combler. Une relation filiale, parfois teintée de tensions mais qu'une loyauté sans pareille avait fini par relier.
Et voilà qu'il était mort, à son tour, et que son fils, le vrai, revenait des ombres pour s'imposer en sauveur, gracié par la Comtesse, lavé de ses péchés.
Lui n'oublie pas. L'ambition sauvage qui l'avait poussé à se ranger contre son seigneur légitime.

Une silhouette dans le couloir lui fait face. C'est lui.

En regardant son visage, il revoit le petit garçon qu'il a élevé, son énergie et son sourire. Mais cette fois pas un sourire, simplement l'expression d'un homme brisé. Son cœur se soulève quand le chevalier l'appelle.
"Père ?"

Une larme sèche coule le long de la joue du Gouverneur quand il dépasse Garrett sans un mot, avant de s'arrêter deux mètres plus loin.

"Je n'ai pas de fils," articule-t-il, douloureusement avant d'emboîter le pas.


La mère déchirée :


Les voici qui accourent, droit sur elle. Elle fait face, droite. Le visage rongé par la peur et l'angoisse de celle qui ne sait pas ce qui l'attend.
Elle inspire et puis..
"Maman !" crie le petit garçon en se jetant dans ses bras. Une autre enfant s'accroche à sa jambe. Léanore Briselame sent l'envahir une intense vague d'amour et de soulagement.
Ses craintes s'envolent soudainement alors qu'elle serre dans ses bras ses enfants, retrouvés prisonnier dans la cale d'un navire de Serena d'Irevent.

La traîtresse :


Le peuple crie mais elle ne l'entend pas. Ses pieds la portent lourdement sur l'estrade de bois, face à la foule et aux regards sévères de la Comtesse, du Gouverneur et de son bourreau.
Elle pense n'avoir nul regrets sinon celui d'avoir perdu. La tête haute elle affronte ceux qui la conspuent avec dignité.
Et puis elle le voit, lui. Ses yeux baignés de larmes et une indéchiffrable expression de colère et de tristesse mêlées. Et tout s'effondre.
Elle aimerait lui dire que tout va bien, que tout est sous contrôle.
Elle aimerait lui dire par-dessus tout qu'elle est désolée.
La voix impérieuse résonne dans ses oreilles mais elle ne le quitte pas des yeux.
"Serena d'Irevent, par la présente et pour votre trahison et vos innombrables crimes, le tribunal du Comté de l'Orage vous condamne à mort. Puisse la Lumière vous prendre en pitié."
Il détourne le regard et elle sent son âme se déchirer, alors que s'abat sur son cou la lame du bourreau.

Le guerrier déchu :


Un abîme infini l'assaille sans cesse. Le crâne plein d'idées noires il se morfond dans le réduit qui lui tient lieu de chambre. Prêt à revenir au sommet pour regagner l'amour de son père et le respect de son cousin, il avait tout perdu, encore.
Serena n'est plus et son cœur saigne encore, tant de sa mort que de sa trahison.
Les mots du gouverneur résonnent aussi dans sa tête et le mépris de la majorité de ses pairs et des habitants l'accable plus encore.
Pourtant, elle a choisie de l'épargner et lui a tendu la main et franchement, Garrett se demande pourquoi.
Mais à mesure qu'avancent ses tergiversations une idée prend forme dans sa tête. Il contemple dans la glace le visage pâle et amaigri qui faisait jadis son orgueil. Quoi que dise son père, il lui ressemble. Plus beau, plus doux, certes, mais il a dans le fond des yeux cette même lueur de détermination inflexible.
Le chevalier inspire et acquiesce à lui-même : il inspirerait la droiture et la loyauté, rachèterait ses fautes au péril de sa vie et serait à jamais le féal sujet de son seigneur.
Seul dans cette pièce sombre il s'en fait ainsi le serment silencieux.


La Reine des Gueux:

"Je vous assure mes amis que la Comtesse saura y faire. Et j'y veillerai ! Oui, oui je te vois Fracasse, faire la gueule et tirer la langue. Et toi Tire-baigne, t'esclaffer devant mes mots.

Ca fait cinq ans que je bosse pour le Comte et vous savez ce qu'on a accompli. Vous pensez que sa femme fera pas pareil ? Elle fera mieux, bande de vieilles ganaches gâteuses, parce qu'elle n'a pas les couilles qui lui polluent le cerveau comme vous autres.
Je la connais, moi.

Vous préférez le retour aux vieilles méthodes ? Super, laissons alors la main aux canailles comme Harcourt et aux nobles tout le pouvoir. Laissons la Garde Grise redevenir l'instrument de pouvoir d'un Gerlan aussi dur que la pierre ! On vous verra fleurir les gibets d'ici deux semaines, parole.

Ca vous plaît pas hein ? Moi non plus.

Alors pour la dernière fois, c'est votre Reine qui vous parle : on oublie les mauvaises manières et on prend la place qui revient au peuple.

Amity Whiter, Fauchedanse, quel que soit le blase dont on m'affuble, je vous le demande : placez-vous votre confiance en moi pour mener à bien les tâches qui nous incombent ?"

Les acclamations de la foule suffisent à clore les débats. Demain, elle irait voir la Comtesse et l'assurerait du soutien de la Cour.


La Baronne des cendres :


Du haut de sa tour, elle observe d'un œil terne les ruines de sa ville. Les flammes sont éteintes mais les habitants errent encore dans les ruines pour sauver ce qui peut l'être, tandis que la reconstruction progresse, lentement.

Tant de morts pour rien. Tous ses loyaux soldats, abattus sur l'autel de l'ambition de Serena.

Certes, la baronne n'est pas une sainte. Mais jamais elle n'aurait déchiré autant le Comté pour ses revendications, ni conduit à la mort des dizaines de ses loyaux sujets.
Et que penser de l'attitude de son chevalier lige ? Elle grogne et vide d'une traite son verre de liqueur avant de se retourner vers la cheminée dans laquelle brûle un feu revigorant.
Loyal jusqu'au bout des ongles, il avait obéi à son usurpatrice sans aucune question.
Elle aime autant qu'elle hait cet aspect de l'homme et le maudit pour son aveuglement.

"J'ai besoin de cet imbécile. Je lui pardonnerai en temps et en heure, il désire tellement expier ses fautes.."
murmure-t-elle.

Comme les incendies qui ont brûlé sa ville, l'obscurité finira par s'évanouir. La baronne d'Egham renaîtra et aux côtés de la Comtesse, un compromis après l'autre, elle prendra enfin la place qu'elle mérite au sein du Comté.


La Régente :


Confiante, la Comtesse pressait le pas au travers des couloirs du manoir. Chaque pièce qu'elle traverse lui rappelle un peu plus l'homme qu'elle a perdu : un compagnon, un ami, son amour.
D'un mariage politique était né une union puissante et rayonnante, capable de déplacer des montagnes et de rendre au Comté sa gloire passée.

"Mais il est mort, à présent," se dit-elle sans cesser ses pas rapides qui martèlent le plancher verni.

Elle franchit la porte menant au grand escalier, lorgnant les courtisans et les officiers assemblés face à elle.
Il lui manque, mais elle ne cèdera rien. Les vautours sont nombreux et les vrais alliés trop rares.

"Me voici, mes amis. Le conseil va pouvoir commencer !"

Telenor n'était plus, mais elle, Comtesse et régente du Comté de l'Orage, avait bien l'intention de prendre les choses en main. C'était sur sa voix qu'il faudrait compter à présent.

Le soldat loyal :


"Vos services et votre dévouement à votre seigneur n'ont jamais failli. Nul doute que nous aurons encore besoin de vous à l'avenir pour bouter hors de nos frontières les ennemis les plus coriaces.
Au commandant ceux de l'intérieur, à vous nos ennemis extérieurs.
Puis-je compter sur votre soutien, une fois encore, messire Dubasting ?"

Son genou heurte le sol et avec conviction, de sa voix puissante il énonce.

"Je vous fait le serment de défendre le Comté de l'Orage et la Maison d'Irevent jusqu'à mon dernier souffle. Puisse la Lumière m'en être témoin."

"Ainsi," fait la Comtesse sous le regard désapprobateur de certains courtisans "je vous nomme maréchal du Comté de l'Orage, commandant en chef de notre armée."


L'espionne :


"C'est une histoire de fous, tu sais ? Ils m'ont laissée partir ce jour là et paf. De fil en aiguille me voici. Ouais j'ai plein de responsabilités tu sais ! Je suis un peu celle qui chapeaute ici-bas.
Oui, je sais, tu trouves que j'enjolive ? Attends de voir la suite.
Qu'est-ce que tu dis ? Articule. Je comprends rien si tu baves comme ça.
Ta mâchoire est cassée ? C'est la vie mon gars, chacun ses problèmes.
Allez, à toi de parler ! Je suis sûre que tu as des histoires superbes.
Et si tu m'disais où tu avais mis l'argent que tu dois à monsieur Randall-Cairn, hein ? Tu devrais te dépêcher de me l'écrire, les mains ça se casse plus facilement qu'il paraît."

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