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 La geste d'un mourant

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Arelos
Ancien
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MessageSujet: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyMer 24 Fév - 19:09

Premier temps



Une nuit, plongé dans l'Abysse, l'Elfe avait épuisé jusqu'à la dernière goutte de son énergie vitale pour faire fi des murmures, reparaître à l'extérieur du Tombeau, quitter l'antre du vide, des cauchemars.
Hélas, les Ombres n'avaient de cesse de le tourmenter, jouer de sa faiblesse, de ses peines.
Mais quel extérieur ? Lorsqu'il chercha à percer la nuit, sa vue se troubla. En proie aux tremblements, il rampait parmi les dunes sans but ni volonté.

A ses côtés, les héros oubliés s'écoulaient, moquant son état, soulevaient têtes et bras. Flasque et maigrelet, c'est à peine s'il appartenait encore aux vivants, ou même aux être pensants.

"Un regret ?"


L'enfant lui tendait la main, candide, une présence forte mais lointaine comme le château de marbre, ce havre tant désiré. Comme d'ordinaire, chaque mot apparut comme le poing au milieu de la figure car mêlant confiance et fermeté.
A son tour, il leva un bras squelettique de sorte à saisir ce rêve fugace, ses doigts menaçant de céder à la brise.
Il chercha à se redresser, mais un douloureux craquement le retint au sol. Alors qu'il se sentait défaillir, que son membre cédait à la pression, son sang ne fit qu'un tour. Il voulut crier, en vain : Pas même un gémissement ne survint.

Les larmes ruisselaient au rythme des gloussements et un vent frais caressa son crâne luisant. Une touffe noircie reposait à ses côtés, reliquat d'une chevelure d'argent auréolée de lumière, autrefois jalousée.
Moqueries et soupirs d'aise fusaient par delà les collines, balayant les vestiges de vanité présents en l'ombre du beau prince.

Puis il abandonna tout espoir, laissant là son pendentif carmin sous le regard désapprobateur du premier.
Pour autant, les défunts persistaient, de corps et d'esprit, et l'encerclaient pour le mieux rabaisser alors que les nuées de sable lui parcouraient l'échine.

Lorsque d'imposantes silhouettes lui apparurent, il crut enfin la mort arrivée; pis-encore, l'espérait et sombra dans les bras de Morphée.
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Arelos
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MessageSujet: Re: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyMar 1 Mar - 12:00

Retrouvé


Une semaine s'était écoulée lorsqu'un rai de lumière parvint à son visage, enfin éveillé mais non moins creusé et parsemé de brûlures plus ou moins cicatrisées. Intégralement recouvert de bandelettes, on l'aurait confondu avec les trolls embaumés de Tanaris tant il était frêle, méconnaissable.

Il balaya la chambre du regard, un lit d'osier, des pots déposés çà et là, une odeur anisée quoi qu'assez discrète, sûrement une infirmerie.
Il entendit le plancher grincer : des gens circulaient au rez de chaussée, on approchait. Pourtant, il ne savait rien d'eux et ne reconnaissait, ni la tente de commandement, ni même les outils de Tarhmor et Arliden, d'ailleurs il ignorait jusqu'à la durée du coma dont il se tirait à peine.

Un instant, il ferma les yeux pour souffler, et déjà un grand elfe à la peau sombre, à la chevelure marine se tenait à ses côtés, soucieux. A voir sa tenue légère couverte de plumes tribales, il devait s'agir d'un druide, sûrement l'un des guérisseurs.

Il voulut l'interroger, quant à sa présence, quant à leur position, mais aucun son ne parvint à sortir, comme si les mots demeuraient figés entre langue et palet.
Constatant l'état du sorcier, le kaldorei prit la parole dont l'autre avait momentanément perdu l'usage.
Une voix gutturale, caverneuse, de quoi s'imposer au lointain, un parler commun, brut et autoritaire.

"Sept lunes qu'il nous est apparu, si faible qu'un soupir aurait suffi à l'enlever aux vivants."

Il s'approcha pour redresser l'homme brisé, chaque mouvement avait l'effet d'un coup de poignard, et l'aider à boire, portant  une outre à ses lèvres gercées.

L'eau était fraîche, bien que l'association des essences et son aigreur naturelle n'eussent aidé à la digestion. Mais peu l'importait, les déchus continuaient de murmurer à son oreille, danser à l'ombre d'un meuble.

Qu'avait-il affronté ? Qu'avait-il provoqué ? Rêves et souvenirs s'entremêlaient et bien qu'il fût loin des siens, il sentait encore le souffle de la jeune Victoria, l'effroi de Varner, plus loin encore, la transpiration d'Axtenssen. Tous l'appelaient, le suppliaient, et sans doute n'avait-il plus la force de lutter.
Quand le druide l'allongea à nouveau, il s'endormit, vidé des maigres forces accumulées, qui jusqu'alors le maintenaient éveillé.
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MessageSujet: Re: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyDim 6 Mar - 0:27

Interlude


A nouveau, les douces senteurs matinales le tirèrent de sa torpeur. Bien qu'il fût encore alité, vulnérable, chaque mouvement gagnait en fluidité, se faisait moins douloureux que le précédent. Il roula de l'épaule sans craindre le regard du druide dont il s'était finalement accommodé.
Jadis Seigneur, il n'était en cet instant qu'un homme parmi d'autres. Au delà, pareil aux elfes déchus de leur rang, quoi que les bandelettes dissimulassent de peu son infirmité.

S'il avait gagné en vigueur, sa volonté, elle, demeurait brisée, piétinée par l'antique. Sans l'appui de l'enfant des étoiles, sans doute aurait-il abandonné tout espoir.
Mais eux, l'avaient-ils abandonné ? Non.
Ils le pensaient mort, et sans doute l'avait-il cherché. Ses trop grands pouvoirs l'avaient rendu arrogant à un point tel qu'il crût pouvoir dompter le suppôt des anciens dieux, folie.

Il gémit. A nouveau, la conversation se fit à sens unique, le kaldorei apportant onguents et infusion pour apaiser les peines, tant physiques que mentales. Lui, en dépit des réguliers exercices vocaux, peinait encore à émettre le moindre son, la moindre supplication. L'espace d'un instant,, il crut même sa langue arrachée, soulagé au premier toucher.

"Inspire, laisse donc les vents parcourir ta gorge. Point de parole sans souffle."

L'autre le saisit par l'aisselle, le redressa en douceur, soutint l'elfe pour le mieux guider par delà l'auberge. Le plancher parut se dérober sous ses pieds, mais il tint bon, le regard toujours plongé dans le vague.
Le vent, ces mots résonnaient en lui comme un lointain écho.


Réminiscences:

La parole du vent, et puis ce rêve, les gens changent.
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MessageSujet: Re: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyVen 18 Mar - 18:15

Le réveil




Trois semaines s'étaient écoulées depuis sa brutale évasion. Il parvenait déjà à grogner, mâcher des mots; au moins de quoi se faire comprendre. En de maintes occasions, il avait supplié le druide de l'achever ou de simplement l'abandonner à son sort, de l'oublier.

Quand l'épouvantail s'était scarifié sous ses yeux.
Quand la jeune femme avait sauté du balcon.
Il avait supplié jusqu'aux dieux, Elune comprise.

S'il n'avait plus la force de résister, l'homme qu'il était cédait aux kaldorei : peuple ancestral, la gent mêlant sagesse et tempérance. Aussi se laissait-il guider sans rien attendre de l'avenir ou même de ses frères. Il n'était plus qu'un pantin estropié, une ombre douée de parole. Un animal blessé qui n'attendait toujours que la mort.
Mais ils vinrent.

Au départ, il crut à une hallucination que d'autres n'allaient pas infirmer, et, chercha à s'en écarter.
Puis il comprit, et quelle ne fut pas sa joie en recevant pareille visite, bien que teintée de honte. Son apparence, sa faiblesse de corps et d'esprit : il tenta vainement de les dissimuler, craignait leur regard. Pourtant les deux arcanistes le soutinrent.
Brynt lui saisit la main, la serra et y déposa felo'nor, son sceptre enchanté.
A nouveau, son cœur ne fit qu'un tour. Mais il tremblait, car dans un coin de la pièce, son père le toisait encore, arborant avec fierté ses armoiries et jugeant sa descendance avec mécompte.

"Il n'y a aucun danger."

L'une comprenait ses souffrances pour les avoir vécues. L'autre avait de même été tenté par la main du vide.
A ces mots, il recouvrit l'usage de la parole et, bien que bégayant, plaignit ces gens, voulut les congédier pour leur épargner ce spectacle pittoresque.
Tout lui revint à la figure, maux et échecs. Sa chute, ses rêves, plus rien n'avait de sens ou méritait d'être préservé.
Il fondit en larmes face au couple, tous deux affichant une mine déconfite après avoir passé ces dernières semaines à ratisser le sud de Kalimdor, à sa recherche.
C'est à peine s'ils l'avaient reconnu tant l'elfe avait perdu de sa superbe.

"Suis-je une mauvaise personne ?"

Il parla, sans s'arrêter, de tout et de rien, comme s'il en ressentait le besoin. Tandis qu'une part de lui brûlait intensément, s'éveillait enfin, l'autre menaçait de s'éteindre à chaque fois que la voix désincarnée du lieutenant se brisait. Il regrettait, tout, des sacrifices à sa folie des grandeurs.

Il l'admit, les remercia, s'excusa.
"Vous êtes bien réels."
Et vit en eux les envoyés du destin, car de ceux qu'il n'avait point haïs ou manipulés.
"Avancez comme vous l'avez toujours fait."

Ils revinrent, chaque jour plus enjoués. Lui retrouvait goût à la vie, entama par la même la rééducation. Les soins druidiques agissaient sur le corps et non l'esprit et c'est avec leur soutien qu'il trouva la force de se lever, chaque matin, plus robuste, résolu. Ainsi, à mesure qu'il recouvrait ses aptitudes, les bandelettes chutaient, ses traits s'affermissaient.
Mais il n'est pas d'homme sans ambition, et en cet instant, elle lui faisait clairement défaut.


Dernière édition par Findol le Sam 12 Nov - 15:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyVen 25 Mar - 20:43

Un pas


Aidé de ses compagnons comme de ses béquilles et malgré ses douleurs omniprésentes, il franchit enfin le pallier, d'abord frappé par l'éclat solaire, puis par une joie indicible qu'il pensait avoir oubliée à jamais, les larmes glissant jusqu'au menton du convalescent.
Comme s'il s'offrait à lui pour la première fois, il se prit à contempler le ciel bleu des heures durant, se perdre dans l'immensité du monde.
Comme si le sablier du temps menaçait de s'effondrer à chaque manquement, il reprit l'entraînement, accomplit toute sorte de tâches sous la tutelle des druides, éprouvant son corps, son esprit, jusqu'à l'épuisement.

A une lieue du bastion, il se tenait allongé dans un lit de sable fin, à l'abri des ruches, des bêtes embusquées et de toute menace peuplant Silithus. Le dos de la main contre son front, il reprenait son souffle à chaque effort, plongé dans ses pensées, ses rêveries, peinait à se redresser seul mais n'en ressortait que plus robuste.
Passé la première semaine depuis la venue du couple d'arcanistes, Findol avait déjà repris du poil de la bête et arborait une fine toison argentée, discrète mais présente, ainsi qu'un air solidement résolu quoi qu'encore vide d'ambition.

Hélas, déjà, de nouvelles choses lui tenaient à cœur, et pas seulement ses questionnements existentiels.

« A quoi bon vénérer une déesse qui jamais n'intervient en temps de guerre ? »

Au delà des formes, le Lieutenant s'affairait à découvrir et appréhender toutes les subtilités de la culture kaldorei, profitant de la maigre réticence de ses hôtes pour les questionner en parallèle des exercices ou lorsqu'il était affecté au sommier.
Généralement, ceux-ci coupaient court à la conversation, passablement agacés par sa curiosité maladive. Pourtant, d'autres, comme le druide qui l'avait plus tôt pris en charge, s'étonnaient à lui répondre avec fierté. Ceux qui parmi les descendants bien-nés cherchaient à renouer avec leurs ancêtres se faisaient toujours plus nombreux, et le fait d'aider un déchu à se retrouver, lui apprendre à canaliser ses craintes, sa rage, confortait les kaldorei dans l'idée qu'ils avaient fait le bon choix en le recueillant.

Mais le doute subsistait en son cœur. Qui était-il ? Que devait-il accomplir ?
Tout son être reposait jusqu'alors sur des principes fallacieux, en totale contradiction avec une promesse faite à son jeune frère.
Oui, il avait survécu, Findol avait certainement survécu, non pas grâce à sa propre force, mais plutôt à son entourage. Elensar, lui, s'était éteint dans l'abysse, et son œil vide d'émotion subsistait dans la tombe, non moins froid et inquisiteur qu'autrefois.

Au loin, bien loin de ces terres, le premier faisait tourner le pendentif autour de son doigt, touché dans son orgueil.
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MessageSujet: Re: La geste d'un mourant   La geste d'un mourant EmptyVen 8 Avr - 17:12

Le retour


Le second mois approchait et Findol parvenait déjà à se mouvoir librement, allait et venait d'un bout à l'autre du bastion sous le regard désapprobateur de certains des gardiens.
Bien que toujours aidé de ses béquilles, il tirait de cette avancée une certaine fierté et l'espace de quelques jours, il en vint presque à oublier son reflet.
Mais il revient toujours, lorsque d'autres s'en vont, lorsqu'il ne parvient à trouver le sommeil : la faute aux démons qui jamais ne cesseront de le hanter.

Enfilant ses sandalettes, une chemise d'étoffe rapiécée, il descendit les escaliers à tâtons.
Encore une fois, cette question le taraudait.
Était-il nécessaire au monde ? Sans doute pas, d'autant que Sinthael suffisait amplement à pourvoir et préserver le patrimoine des Elensar. Que faire ?
D'un pas hésitant, il se posa sur un banc de l'auberge silencieuse, éclairée seulement par la dame blanche. Prostré dans un coin, son bouquin de chevet en main, il sentait encore le vent frais balayer dunes et créatures sans discernement, banda les muscles et contempla, un temps, sa paume levée.
Un globe aux airs d'opale vint s'y loger.

Oui, il avait encore la force, de quitter ces lieux, les rejoindre.
Il avait changé, tant physiquement que mentalement. Ses projets fous, il les aurait bien abandonnés au profit de plus humbles.
Pourtant, grand encore était son orgueil, blessé, profonde sa fierté d'elfe, de seigneur.
Parviendrait-il alors à revenir, se présenter à eux en dépit de sa piètre condition ? Il voyait leurs visages, tantôt moqueurs, amusés, désabusés, et les craignait.
Puis vint l'ennui, la monotonie d'un séjour forcé.

- Ils te manquent ?

Le druide s'était installé à sa gauche sans qu'il l'eusse remarqué, alors perdu dans ses pensées. Le faisceau lunaire adoucissait ses traits burinés, contrastant avec la peau diaphane du Lieutenant.

- Le languir d'ailleurs. J'ai tant voyagé à leurs côtés, bien plus qu'en trois siècles d'existence. A l'image de cette rose de Talandra, mes pétales ont sombré dans l'oubli, perdus avec la mélancolie des vieux jours, entre deux hommes. Un seigneur, un prince, face au seul sorcier, un elfe parmi d'autres.

Le regard plongeant du kaldorei atteignit enfin les tréfonds de son esprit. Sa voix gagnait en assurance, ses gestes en fluidité, ses yeux d'azur en fermeté, empreints d'une fraîche résolution.
Il était prêt, non pas à lutter, mais bien à quitter l'hospice de fortune.
Lorsqu'à l'horizon poignit le soleil, le portail était prêt, et les trois mages enfin retrouvèrent la cité humaine, saluant les elfes de la nuit comme leur hospitalité, de même -étrangement- que les taurens du cercle.

Livré au brouhaha cosmopolite, Findol pensa retourner en son domaine pour se ressourcer, une nuit, et préparer son retour.
Puis vint la peur.
Lorsqu'il approcha des statues de marbre jouxtant l'escalier de front, contournant une fontaine aux jets d'eau cristallins, les hauteurs suffirent à l'essouffler et il resta planté sur le pallier, incapable de tourner la poignée de sa propre demeure.
Ses forces ployèrent, l'autre l'observait, le jugeait. Une main le poussait en avant, l'autre le tirait sans ménagement. Il sombra dans l'abysse.

Mais à nouveau, on le soutint. Un jeune homme aux cheveux noir de jais noués en catogan, à l'air candide et soucieux. Il le nomma « inconnu », incapable d'identifier l'elfe au visage rougeaud, à la démarche hésitante, la tenue en piteux état. Sa bonté le toucha, alors même que ses origines bâtardes le dégoûtaient autrefois, il l'avait guidé jusqu'au pas.
La porte s'ouvrit, et les larmes coulèrent de plus belle.
Au seuil s'enfouirent les regrets du seigneur.

Dans son dos riait un enfant à l'air effronté, la chevelure argentée bordée d'une collerette bleu roi.
C'était pour lui une seconde naissance, ou plutôt le retour d'un jeune quel'dorei plein d'espérances, plus que d'ambitions.

Quelques jours plus tard, le brise-voile rejoignait le port hurleventois. Et cette fois, il était prêt.
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