[Accepté] Jertun

Citation :

Prénom : Jertun
Age : Cinq millénaires (au moins)
Sexe : Masculin
Race : Draeneï

Expérience :

Avant l’arrivée de mon peuple en Azeroth, j’étais un explorateur de mondes pour le compte des Rangaris et, lors des périodes d’exil, un garde-paix du Génédar. Ces expériences ne vous parlant sûrement pas un seul instant, je m’arrête là pour cette partie de ma vie. Gardez toutefois à l’esprit qu’elles représentent la plus grande part de celle-ci - et de loin.

Lorsque nous sommes arrivés en Azeroth, j’ai rejoint l’armée de la fière Alliance et combattu sur de glorieux fronts. Parmi ceux-ci, je peux notamment vous citer ma participation à la conquête de la Caverne du sanctuaire du Serpent où nous avons libéré les miens des griffes des nagas, aux batailles innombrables sur les terres gelées du Norfendre pour défaire le Roi-Liche et ses serviteurs de la Mort, à la libération de Grim Batol du joug du Marteau du Crépuscule, au débarquement et à la défense de nos prises de position sur les Etendues sauvages de Krasarang, au sauvetage du peuple draeneï de la Draenor alternative, à la deuxième attaque et au front du Rivage Brisé ou encore à la Guerre des Epines pour la défense des terres des kaldoreis.

Ma sœur d’arme à l’esprit aussi vif que ses flèches m’a dit que le but de ces « postulations » est de se vendre. Je vous ai donc joint un extrait de mon tableau de chasse, traduit en commun.
J’aurais préféré voir votre tête au moment de vous raconter ces faits épiques, mais il faut bien que je vous convainque de m’offrir un entretien, n’est-ce pas ?

Compétence(s) :

Je suis un guerrier.

Mes pairs me considèrent comme un maître des armes lourdes. Je me bats évidemment en armure de plates, monté sur un elekk de guerre ou planté sur mes fidèles sabots. Par ailleurs, je n’ai jamais recherché à prendre du grade à quelque moment de ma vie : je trouve mon plaisir dans la bataille, à frapper mes ennemis aux côtés des autres guerriers de l’Alliance et à suivre les ordres de ceux qui sont bien plus désignés que moi pour le faire. Par ces mots, je tiens à ce que vous compreniez que je suis habitué à obéir à des humains ou à tout autre représentant de l’Alliance. Si certains officiers avaient tendance à montrer encore quelques difficultés à ce sujet – bien qu’elles se soient apaisées avec les années –, il s’agit pour moi de l’ordre naturel des choses désormais.
Je sais également parler votre langue – presque – sans accent, la lire et l’écrire.

Votre motivation afin de rejoindre la Rétribution & Présentez qui vous êtes en quelques mots :

Je le répète : je suis un guerrier.

La guerre est dans mon sang depuis aussi longtemps que je suis né, car je n’ai vu le jour chez les miens qu’à l’heure où nous devions nous battre à chaque instant pour faire notre place dans cet univers. De fait, je ne supporte pas de rester inactif dans une ville durant des semaines, si ce n’est des mois. C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint l’armée de l’Alliance si vite après notre arrivée sur ce monde. Si je l’ai quitté, c’est parce qu’il m’était impossible de regarder brûler le foyer des kaldoreis sans rien faire. C’est en bon terme que j’ai laissé les rangs derrière moi, même si cette décision est devenue irrévocable avec les circonstances.

Après la guerre des Epines et quelques recherches infructueuses de groupes à rejoindre pour me battre sur de nouveaux fronts, j’ai fini par « louer ma lame » à ceux qui avaient du travail à me proposer. Une expérience de mercenariat intéressante, mais insatisfaisante pour le long terme : trop de décisions à prendre par soi-même, trop d’activités que je n’avais pas envie de mener, comme de me trouver des clients ou de négocier mes tarifs. Et puis se battre, c’est tout de même bien plus plaisant à plusieurs, quand on est témoins des belles frappes de nos camarades.

Je n’entends pas revenir auprès de mon peuple et m’y renfermer ; les miens, désormais, sont les races de cette Alliance que nous avons pris plaisir à bâtir avec vous. C’est la volonté du Prophète et elle est devenue la mienne.

Pour continuer à vous éclairer sur mes motivations concernant votre compagnie…
Je vis ma vie au jour le jour, sans me soucier du lendemain – je sais combien cela à tendance d’étonner les vôtres, en sachant ma race immortelle. Pourtant, c’est ainsi que je continue à prendre goût à une existence déjà bien longue et que je parviens encore à griser ce corps et cet esprit qui sont les miens depuis des millénaires. De fait, je suis trop dépensier pour avoir économisé la moindre pièce dorée de ce que j’ai gagné jusqu’à maintenant. Alors, il me faut m’en procurer de nouvelles ! L’or et les gains m’intéressent, autant que tous ceux qui sont pris dans le système monétaire de ce monde. Je suis sûr que sur ce point, nous nous comprendrons.

Une dernière chose : j’ai lu vos conditions de recrutement, je sais que vous refusez les miens. Si vous désirez ne rien changer à cette ligne de conduite, alors faites, et j’irai me battre ailleurs. Mais permettez-moi quand même de soulever la question : quelles sont vos raisons ?
Le temps est passé depuis que nous vous avons rejoint. Pour les plus progressistes d’entre nous, nous avons ouvert notre esprit à vos façons de voir le monde et la vie. Evidemment, quelques différences fondamentales entre nos espèces protègeront sûrement à jamais quelques écarts de mœurs, mais je ne pense pas qu’ils soient aujourd’hui aussi grands que ceux qui séparent – à tout hasard - les gnomes des kaldoreis.
J’ai à cœur de croire que nous pouvons collaborer, qu’importe que la raison soit d’assouvir nos pulsions guerrières ou de remplir notre bourse d’or.

Jertun

Jointe à la lettre, le recruteur peut retrouver le fameux « extrait de tableau de chasse, traduit en commun », reprenant quelques dizaines d’événement narrés à la première personne par le draeneï lui-même, embellis par des termes grandiloquents. Parmi eux, on peut notamment noter une « chasse aux gronns » avec quelques dizaines de ses semblables en Draenor, une « chasse au drake du crépuscule » lors de sa bataille de Grim Batol ou encore une « chasse aux tabards rouges » dans les étendues sauvages de Krasarang.

Citation :

Bonjour monsieur Jertun,

Navré de notre temps de réponse mais comme vous devez vous en douter et comme vous l'avez relevé dans la fin de votre missive, notre compagnie ne recrutant pas de draeneis de prime abord votre candidature à fait couler beaucoup d'encre. Et croyez-moi, c'est peu dire.

Je tiens premièrement à vous informer que, ces restrictions étant un peu vieilles, nous avons décidé de creuser davantage et de vous accorder une chance. Cela ne veut pas dire cependant que vous êtes d'ores et déjà convié à un entretien, ni que cela sera simple. Mais au moins, la possibilité est là.

Du reste, nous aimerions que vous éclaircissiez notre lanterne sur certains points :
- Au niveau de votre participation dans la Guerre des Épines, comment avez vous fait pour y prendre part sans déploiement officiel de la part des troupes ?
- Nous aimerions également que vous étoffiez davantage vos motivations : je peux effectivement entendre que vous êtes dépensiez mais pourquoi la Rétribution et pas un autre ordre mercenaire ? Pourquoi pas un Cartel gobelin neutre ? C'est plus risqué sans doute mais ça ne paye pas mal également, par exemple.
- Je comprends qu'il y ait des choses dans votre passé que nous ne comprendrions pas mais nous aimerions en savoir un peu plus pour vous, afin de se faire une idée du personnage si je puis dire. Ce n'est pas tous les quatre matins qu'on croise un draenei voulant être mercenaire.

Et enfin en dernier point, parmi les précisions souhaitées, il serait un gros plus pour votre candidature d'avoir d'attaché à cette dernière une lettre de recommandation d'un de vos officiers dans l'armée de l'Alliance. Nos officiers étant tous humains, nous avons une certaine crainte que les ordres donné à quelqu'un comme vous ne soient pas appliqué, et sèment potentiellement la discorde ou donne de mauvaises idées à nos autres mercenaires.

Voilà, j'entends que nos requêtes sont nombreuses et certaines invasives, mais ce sont nos conditions en quelques sortes. Il n'est pas exclu que, si le processus de recrutement se poursuive, d'autres viennent complémenter celles sus-mentionnées.

Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne réception de ce courrier,

Qu'Elle vous garde,

Recruteur en chef Conrad Howe.

Citation :

Recruteur en chef Conrad Howe,

J'ai volontairement postulé chez vous en sachant pertinemment ce à quoi je m'exposais ; il n'y a aucun problème à ce que je réponde à d'autres questions, quand bien même celles-ci soient intrusives, puisqu'elles sont avant tout légitimes. Pour reprendre point par point :

• J'ai participé à la Guerre des épines en suivant une consœur guerrière - kal'dorei, s'il faut le préciser - lorsqu'elle a quitté l'armée de l'Alliance pour se rendre sur place et aider son peuple. Elle m'a introduit auprès des siens et j'ai été utilisé comme n'importe quel autre combattant en me mettant sous les ordres des officiers sentinelles.
  Si le propos n'était pas suffisamment clair, je le reprécise : j'ai quitté les rangs de l'armée de l'Alliance à cette occasion, car l'inaction qui nous était ordonné ne m'était pas tolérable sachant ce qu'il risquait d'advenir des kal'doreis.
  
  
• Pour ce qui est des autres possibilités, votre compagnie a une réputation bien forgée et n'a pas l'air sur le point de s'écrouler d'un moment à l'autre. Ce n'est pas toujours le cas des autres groupes mercenaires que je pourrais rejoindre. Quant aux cartels gobelins ; je tolère l'existence de ces petites créatures à peaux vertes, mais cet instinct primaire qu'ils semblent avoir pour la couardise et les coups sournois me dégoûte. Bien sûr, un cas isolé pourrait sûrement me surprendre et remettre en considération mon opinion, mais je doute échapper aux traits de caractères que j'exècre en me rendant dans un cartel qui est entièrement constitué de représentants de leur espèce.
  
  
• Quant à mon expérience de vie avant Azeroth. J'espère que vous êtes confortablement assis avec une bière à la main en lisant ces lignes, car même une liste non-exhaustive de mes activités ne saurait être courte. Il vous faut du contexte, pour bien comprendre.
  
  Je suis né à bord du Génédar, au milieu d'un peuple en fuite perpétuelle depuis des millénaires. Je ne sais quelle image vous vous faites de ce que nous étions à l'époque, mais laissez-moi vous le dire avec mes mots, au travers de mes yeux : nous étions anéantis. Atteints par une psychose collective que seules la Lumière et les paroles de notre Prophète parvenaient à apaiser. Je doute qu'il soit possible de l'imaginer correctement sans l'avoir vécu, mais essayez tout de même : nous n'avions plus de monde, nos traqueurs étaient ceux qui étaient jadis nos frères, nos sœurs, nos amis, nos collègues, nos voisins. Prenez dix personnes de votre entourage, ceux qui vous sont les plus proches, et imaginez que neuf d'entre eux ont répondu à l'appel de la Légion et cherchent au mieux à vous corrompre également, au pire à vous tuer pour avoir refusé le don de la gangremagie. La dixième, quant à elle, a déjà trouvé la mort dans les innombrables fuites de votre peuple.
  
  Alors, comme nombre de ceux qui sont nés durant la fuite, j'ai grandi avec l'espoir et la volonté de retrouver une vie similaire à celle que nos ainés nous contaient - celle de notre glorieuse Argus. Dès que je fus en âge, je me suis entraîné aux armes et j'ai commencé à affronter les dangers des mondes sur lesquels nous cherchions un refuge. Comme je vous le disais dans ma première lettre, j'ai beaucoup collaboré avec les Rangaris. Sans en être un - pour quelques mésententes sur différents sujets d'ordre spirituel - j'ai tout de même participé à toutes sortes de missions à leurs côtés. Ils manquaient de bras et nous ne pouvions pas nous permettre de freiner nos efforts pour des différents aussi insignifiants que "Cette forme de vie primitive sera-t-elle menacée par notre arrivée ?". Alors j'ai exploré, j'ai combattu et tué toutes sortes de créatures dont je ne me souviens aujourd'hui que de la forme générale pour certaines, de l'odeur pour d'autres.
  
  Lorsque nous nous déplacions dans le Génédar pour fuir la Légion, je rejoignais les rangs des Gardes-Paix. Notre travail était de nous occuper de toute menace extérieure, bien sûr, mais aussi de s'assurer de la sécurité entre nous. La sagesse que les vôtres ont tendance à prêter aux mins n'a que peu d'emprise sur un esprit torturé par la peine et les remords.
  
  Tout ceci n'a été qu'un cycle se répétant encore et encore pendant toute la période de notre exil que j'ai connu. Et il en était de même avant notre naissance. Draenor l'aura freiné, brièvement. Azeroth, quant à elle, semble y mettre un terme.
  

Vous trouverez enfin, attachée à cette lettre, la recommandation que vous souhaitiez.

Jertun

Citation :

Donjon de Hurlevent, le sixième jour du dixième mois de l’an quarante

Chevalier-capitaine Alphonse Roldring,




OBJET : lettre de recommandation


J’atteste que le soldat Jertun a rendu d’excellents services à l’Alliance en remplissant son emploi du onzième mois de l’an vingt-huit au septième mois de l’an trente, lors de la troisième guerre contre le Fléau.
Je l’ai eu sous mon service pendant deux années et cet individu a fait ses preuves tant sur le champ de bataille que dans la vie au campement. Fait pour les combats, Jertun est un élément utile capable de répondre correctement aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Son casier est vierge de toute condamnation et les visites médicales ont assuré un profil psychologique stable.
Doté d’un esprit perspicace et d’une bonne maîtrise des armes, il a fait partie d’opérations de sauvetage et coup de poing.

Pour l'Alliance, pour Azeroth.