[21/10/41] Bal au manoir d'Irevent

Ancien Messages : 41 Date d'inscription : 22/01/2021

Citation :: Date : 22/10/41
Lieu : Manoir d'Irevent

Objectif/Descriptif de la mission : Assurer la sécurité du manoir et de ses occupants le temps de la soirée du bal.

Noms et grades des mercenaires :
- Officiers :
Lieutenant Apollon d'Amara
Adjudant Dibbs Boyle
Sergent Mira Casse-Pic
Sergent Salvador Borghese
Sergent Rebecca Wyatt

- Aspirants :
Colin d'Amara

- Vétérans :
Osvald Brant
Chani Lumeciel

- Mercenaires :
Elena Aldwyn
Jeannot Dargan
Mischa Tavoriel
Afy
Karghan Chaine-de-Magma
Iphigénie Kendal
Ersende De Liesle
Alani Samuels

Faits :
Nous nous sommes rendus au manoir d'Irevent pour sécuriser la zone le temps de la soirée du bal. Nous étions affectés à l'intérieur.
Pendant la soirée, nous avons pu échanger avec les participants.

De mon côté, je n'ai discuté qu'avec Monsieur Grégoire Bayer et Madame Eve Baring.
Monsieur Grégoire Bayer s'est d'abord vu accepter une bouteille de vin par le majordome, Gilbert, que j'ai pris la précaution de goûter avant que Monsieur Bayer n'y trempe ses lèvres. Monsieur Bayer et moi-même avons discuté de banalités, après quoi il s'est éloigné pour profiter plus amplement de la soirée et du buffet, où il a pu rejoindre Mesdames Stanhope et d'Amara.
Me concernant, je suis restée entre la salle principale et la salle du buffet. Madame Eve Baring s'est finalement rapprochée pour échanger. Là encore, nous avons échangé des banalités.
Elle m'a confié qu'elle comptait sur le bal pour que la Baronne et le Comte restent en bons comptes et que l'enjeu était davantage politique que réellement festif. Elle était proche de feu la comtesse, et espère le succès de son fils; de fait, elle offre tout son soutien au Comte et souhaite le conseiller au mieux dans ses choix. J'ai cru également comprendre qu'elle portait rancune envers son propre frère, sans qu'elle n'en dise davantage.

Par la suite, elle a demandé où était Gilbert, le majordome. Voyant qu'il n'était pas dans la salle de réception, j'ai supputé qu'il se trouvait à l'étage. Voyant qu'elle semblait agacée par ce fait, je lui ai proposé d'aller retrouver Gilbert pour lui demander de descendre. Elle a répondu qu'il était inutile de transmettre un ordre, mais qu'elle préférait s'assurer qu'il ne soit pas en train de piller une chambre.

Je suis donc montée à l'étage, à la recherche du majordome. J'ai fini par m'aventurer vers les chambres, où j'ai vu que l'une d'elles était ouverte. Je me suis approchée en tendant l'oreille. J'ai alors entendu le majordome, dire qu'il s'était donné du mal pour que les occupants du manoir lui accordent leur confiance, et une autre personne était avec lui, que je n'ai pas su identifier de suite.
Je suis finalement entrée dans la chambre pour voir ce qu'ils fabriquaient. Le temps que j'entre, le majordome a lâché un sac par terre, qu'il s'est empressé de reprendre. Sur le côté, j'ai vu une autre personne s'enfuir dans le fond de la pièce, il s'agissait d'une femme de chambre.
Je leur ai demandé ce qu'ils faisaient ici, et le majordome n'a pas répondu à la question; à la place, il a détourné le sujet en s'exclamant que les mercenaires n'avaient pas le droit d'être dans les chambres.

N'ayant aucune preuve direct contre eux et ayant reçu l'ordre plus tôt de ne procéder à aucune fouille, j'ai fait demi-tour, tout de même suspicieuse. Je suis retournée dans la salle de réception, où se trouvaient Afy et Chani. Je leur ai demandé d'aller prévenir l'Adjudant. Mais le temps que cela se fasse, le majordome s'était déjà rendu sur le balcon, déployant une corde pour s'enfuir.

Nous avons ensuite cherché sa trace, mais sans succès.

Conclusion/Bilan :
- Le majordome et sa complice se sont enfuis avec leur butin et nous n'avons aucune trace d'eux.

- Il semble que le majordome ait infiltré le manoir depuis de nombreuses années et avait prévu son coup depuis longtemps.

Mira Casse-Pic

Ancien Messages : 34 Date d'inscription : 03/04/2020 Age : 29

Citation :

Au cours de la soirée, je dois dire que je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup me déplacer, me contentant de me faire accoster par les divers nobles présents. En plus de la Baronne d'Egham avec qui je ne me suis pas entretenu très longuement, ils sont trois à m'avoir tenu la jambe un moment :

Archibald Harcourt, un noble d'une cinquantaine d'années qui s'est présenté comme quelqu'un dont l'avis pèse dans les décisions économiques du Comté. Il a affirmé avoir toujours été fidèle au Comte à travers vents et marées, même lorsque celui-ci ne prend pas ses conseils en compte. Il méprise les arrivistes de la trempe de Randall-Cairn, et dispose entre autres d'une exploitation de bois à Cap-Tempête (l'occupation de la ville par le Marchand semble l'emmerder un brin, sans plus : il a d'autres affaires à Hurlevent). Il s'est éclipsé quelques instants pour aller discuter avec Briselame : un entretien bref, et relativement discret, des informations ont été échangées d'une façon ou d'une autre.
Dame Clotilde Terrenfall, elle est apparue dans le sillage de la Baronne, pour saluer Harcourt, et je me suis retrouvé dans ses pattes. C'est une bonne amie de la Baronne d'Egham, semble-t-il; elle est veuve, et ses terres sont isolées, sur des reliefs montagneux, de mémoire. Un brin frustrée, comme femme, à première vue, elle se plaignait de ne pas avoir voix au chapitre concernant les décisions qui sont prises dans les hautes sphères du Comté. Dans l'ensemble, elle tenait le même discours qu'Harcourt sur les arrivistes et les roturiers, je les ai d'ailleurs laissé causer tout les deux pour prendre l'air un instant. A noter qu'elle était accompagnée de quelques gardes du corps personnels.
L'occasion de remarquer le Majordome embarquer Bayer, le bourgeois binoclard dans un coin pour lui proposer une bouteille d'un crû inédit. Il semblerait que nous l'avions encore à la trace à ce moment là. Je suis ensuite allé voir Dame Briselame moi-même pour tenter de prendre la température, mais elle ne s'est pas montrée bien bavarde, me faisant savoir qu'elle était fatiguée : elle s'est éclipsée au bout de cinq minutes. Elle semblait au bout du rouleau, et pas seulement parce qu'elle n'était pas dans son élément.
La soeur d'Harcourt, Dame Eve Baring, m'a rejoint après ça, alors que je m'entretenais avec le sergent Borghese. Le courant semble être bien passé entre ces deux là. Après que Salvador soit parti régler une autre affaire, nous sommes restés discuter un peu; ou plutôt, elle s'est mise à commenter la discussion un peu plus loin entre son frère et Dame Terrenfall, traitant son frère d'hypocrite et d'arriviste, visiblement méfiante quant à ses choix. Elle, de son côté, semble loyale au Comte, eut égard à la mémoire de sa mère feu la Comtesse d'Irevent.

Nous fûmes interrompus par l'annonce du cambriolage des chambres. Dans l'ensemble, tous ces nobles se connaissent et répètent les mêmes formules habituelles qui sont de rigueur pour ne pas se retrouver à la marge de leur petite cour. Les noms de Terrenfall et d'Harcourt me semblent toutefois suspects, bien que ces derniers aient clamé haut et fort qu'ils ne souhaitaient que l'entente entre le Comte et la Baronne : la première est probablement capable de fourberie pour accéder à un poste plus gratifiant, tandis que la discussion du second avec Briselame me préoccupe au plus haut point.

Dibbs Boyle

Ancien Messages : 18 Date d'inscription : 21/08/2017

Citation :

Le capitaine Whiter nous fait un rappel sur les conditions de cette soirée.

Elle s’occupe de l’extérieur et de contrôler les identités.
Nous ne devons ni fouiller ni faire preuve de violence. Être courtois.
Il nous incombe de veiller à ce que les personne non autorisés -hors personnel et les invités de marque- n’entrent dans les appartements.
Circuler dans les salles, prêter une oreille aux conversations.
Veiller à la sécurité du comte mais en aucun cas jouer les videurs.
Des chevaliers du comte seront en place à l’étage et leur incombera la surveillance des appartements également.

Sont annoncés deux nobles étrangers le vicomte d’Araxas et dame Varfeuille de la maison des nobles de Hurlevent parmi les invités.

En début de soirée j’ai eu l’occasion de discuter un peu avec Adelaïde Stanhope qui est dame de compagnie de la comtesse et amie depuis des années, connues à Hurlevent, elle l’a accompagnée sur le comté à son mariage.

Elena est venue me trouver pour me signaler de monter à l’étage pour remplacer ceux qui descendent.

Une fois en haut, j’ai vu le comte passer en compagnie de la baronne Alexandra Tannher d’Eghan, le lieutenant d’Amara, messire Richard et un chevalier d’Irevent pour se rendre sur le balcon. Ils seront rejoints plus tard par la comtesse et un chevalier qui escortait son amie Adelaïde quelques temps après que le lieutenant d’Amara ait quitté le balcon.

Elena nous rejoint pour nous faire savoir que deux individus étranges rôderaient dans les appartements.

Quelques temps après, Gilbert Montalivet vient à notre rencontre à l’étage pour nous demander si nous n’aurions pas vu un bougre un peu louche passer devant les chambres. Au même moment le lieutenant sort de son entrevue et le sergent Wayatt l’informe de quelque chose à voix basse. Gilbert nous annonce qu’il va se charger de l’homme louche dont il a fait mention et nous conseille de bien surveiller en bas.

Finalement derrière nous une porte s’ouvre, et en sort Ilonas le mage du comté qui entame la conversation en faisant remarquer que nous avions lancé des sorts dans le manoir. Il nous demande ce que nous aurions découvert qu’il n’aurait pas vu. Osvald lui demande s’il savait donc pour « l’autre » mage de la soirée. Ilonas nous répond qu’il n’y a pas d’autres mages à cette soirée en dehors de lui, Osvald et ses deux collègues, mais qu’en revanche, il y avait un apprenti, le sien. Il nous explique qu’il ne peut nous dire de qui il s’agit parce qu’il tient à garder son anonymat, mais que si nous avions des mages habiles nous le savions sans doute déjà et nous demande de ne pas l’ébruiter. Il ajoute que cependant qu’il a perçu une intrusion dans son système de sécurité, pas magique, au niveau de la tour et nous demande si nous pouvons aller voir ça discrètement avant de rentrer dans ses appartements.

Je descends donc transmettre le message au Lieutenant d’Amara, qui me demande de prévenir le sergent Borghese pour qu’il se charge d’aller voir.

Il a commencé à y avoir de l’agitation à l’étage, pas mal d’allées et venues, je suis donc redescendue, et entendant monsieur Bayer bien alcoolisé en quête de se faire un peu trop remarquer par dame Adelaïde je vais à sa rencontre pour faire diversion à la suite des tentatives du lieutenant et de sa femme de le retenir.

C’est à ce moment là que le vol a été crié depuis les étages.

L’adjudant Boyle a demandé à Mischa et moi-même de raccompagner monsieur Bayer chez lui et de voir si nous pouvions trouver une liste dans son bureau. Sa maison se situe dans le quartier de la Concorde et jouxte sa manufacture. La tâche n’aura pas été trop complexe, monsieur … étant bien alcoolisé, s’adressant à moi en sombrant le temps que Mischa copie les noms de cette liste que nous avons remis au lieutenant à notre retour.

Iphigénie Kendal

Ancien Messages : 34 Date d'inscription : 03/04/2020 Age : 29

Citation :: Au soir du 29/10/41 :

A la suite de notre mission de ce soir à la Mine (Rapport ci-joint), le sauvetage de Dame Briselame nous permit de faire la lumière sur certains de nos doutes. Épuisée et meurtrie aussi bien par les combats que par les remords pesant sur sa conscience, celle-ci nous révéla que c'était bel et bien elle qui avait fourni l'information de notre arrivée imminente au Comté-de-l'Orage au Marchand. Randall-Cairn détient ses enfants, et s'est ainsi assuré de sa coopération en lui faisant subir cet odieux chantage.

Dame Briselame se rendra aux autorités du Comté dans les jours à venir pour confesser sa trahison. Il est toutefois une information qu'elle ne peut révéler au Comte et qu'elle nous a confié : le nom du noble à qui elle faisait parvenir ses informations pour le Marchand, en la personne d'Archibald Harcourt. Il est probable que ce soit ce dernier qui s'est chargé de l'enlèvement de ses enfants, et qui les détienne encore à l'heure actuelle. Le cavalier aperçu à la Mine par les déserteurs pour s'entretenir avec Briselame était l'un de ses hommes de main.

Révéler le nom d'Harcourt au Comte signerait l'arrêt de mort des enfants de Briselame : il serait judicieux de récolter quelques informations par nous-même à son sujet avant d'en arriver là, et de prendre les décisions pour la suite.
Dibbs Boyle

Sujet: Re: [21/10/41] Bal au manoir d'Irevent

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