[Acceptés] Erik et Primerose Rutherford

Citation :

Madame, Monsieur.

Par la présente, moi Erik Rutherford vous soumet une demande d’intégration à votre compagnie pour ma sœur, Primerose Rutherford et moi même.

J’espère que vous ne trouverez pas la procédure trop cavalière, mais ma sœur a toujours été plus douée a la hache qu’avec une plume. Ainsi, je parlerai en notre nom a tout les deux.

Voilà bientôt deux mois que nous avons été relevés de nos obligations auprès de la Compagnie Solaris, il est grand temps pour nous d’être réhabilités dans un milieu militaire. Ni ma sœur ni moi n’envisageons une seule seconde de planter des choux ou des carottes dans un hameau perdu au milieu des bois. Nous sommes tout deux des guerriers, des combattants dotés d’un don très particulier, un don que nous entendons bien mettre a l’œuvre encore de nombreuses années durant.

Je veux bien évidemment parler de ce que nos contemporains aiment appeler la« malédiction » Worgen. Vous l’aurez probablement deviné, nous ne voyons pas les choses de la même façon, nous avons pleinement embrassé notre nouvelle nature et souhaitons par dessus tout l’exploiter dans toute sa splendeur. J’avais pour ma part vingt-deux ans quand j’ai été transformé en bête, j’en ai désormais quarante-deux, depuis tout ce temps, je n’ai connu que violence et combats et si d’aucun préférerait se reposer dans une vie calme et ennuyante, ce n’est pas mon cas et encore moins celui de ma sœur.

J’ai entendu quelques rumeurs, comme quoi vous payeriez bien vos mercenaires, c’est un plus non-négligeable, même si l’appât du gain est probablement la dernière chose qui me pousse sur les sentiers du combat. Vous pensez peut-être avoir a faire a deux « têtes brûlées » de plus, mais détrompez-vous, ne pensez pas être tombé sur des chien fous, nous sommes entraînés, disciplinés, méthodiques, nous savons nous battre et nous aimons cela. Trouvez-nous un combat, vous trouverez deux combattants prêts a vous suivre. Le choc de l’acier, l’odeur âcre de la poudre, le goût métallique du sang en bouche, je vous mentirai si je disais que l’on ne vibre pas pour tout cela.
Comme mon père l’a toujours dit, on a constamment besoin d’un marteau pour enfoncer un clou, laissez nous être le marteau.

Mais puisqu'il est question ici d’un recrutement militaire, je vais tâcher de vous détailler au mieux les compétences et capacités que l’on serait en mesure d’offrir a votre compagnie.

Citation :

Erik RutherFord :

Expérience :

-Apprentissage des techniques de domptage.
-Traque des Worgens d’Arugal.
-Participation au front de libération de Gilnéas
-Participation a la défense du Mont Hyjal contre le Marteau du Crépuscule.
-Mercenariat indépendant
-Conscrit à la bataille de Sombrivage


Compétence(s) :

-Traque et pistage.
-Reconnaissance et piégeage

-Expert dans le maniement de la hache de bataille.
-Maniement des armes a poudre.
-Port des armures lourdes et légères.
-Maîtrise des principes fondamentaux de la stratégie militaire

-Bon cavalier
-Chasse et dépeçage
-Travail rudimentaire du cuir



Primerose Rutherford :

Expérience :

-Maîtrise des techniques de domptage.
-Traque des Worgens d’Arugal.
-Participation au front de libération de Gilnéas
-Participation a la défense du Mont Hyjal contre le Marteau du Crépuscule.
-Mercenariat indépendant
-Conscrit à la bataille de Sombrivage

Compétence(s) :

-Traque et pistage.
-Reconnaissance

-Experte dans le maniement des hache de guerre.
-Maniement des armes a poudre.
-Port des armures lourdes et légères.
-Pugiliste
-Connaissance des principes fondamentaux de la stratégie militaire

-Excellent cavalier
-Chasse
-Domptage des bêtes

Vous trouverez ci-joint un bref résumé des bêtes en notre possession.

Citation :

GAR’MAK

Race : Worg Chanteguerre

Âge : 3 ans
Poids : 190KG – 222KG équipé
Taille au garrot : 1M19

Blessures : Aucune.

Citation :

KUMA

Race : Ours d’Hautebrande

Âge : 12 ans
Poids : 584 KG
Taille au garrot : 1M32

Blessures : Aucune d’importante.

Citation :

KIWI

Race : Aigle d’Hyjal

Âge : 6 ans
Poids : 11 KG

Blessures : Oeil gauche invalide.

Maintenant que le sujet des capacités a été abordé et parce que je préfère éviter tout malentendu et surtout une potentielle perte de temps respective, je vais vous détailler notre parcours.


Tout deux sommes nées dans les alentours de Gilnéas, à la bordure de la Forêt des Pins Argentées. Je ne m’étendrai pas sur notre enfance, je doute que le récit de deux mioches jouant aux soldats dans les bois vous intéresse. En revanche, depuis plusieurs générations, notre famille chasse, dompte et fait le commerce de bêtes en tout genre, principalement dédiées à la guerre ou autres applications le plus souvent martiales.
Fort de l’héritage de notre famille, ma sœur et moi même avons donc en toute logique, continués l’affaire sous la tutelle de notre père. Quelques années avant la chute de Gilnéas, nous étions tout deux trop jeunes pour participer aux combats contre le fléau mais nous avons été activement sollicités pour prendre part à la traque des Worgens lâchés sur nos terres par le Mage Royal Arugal , nos bêtes se révélant être un sacré atout en terme de pistage.

Malheureusement, ou heureusement, une traque nous aura conduit aux portes de la mort, nous gratifiant de ce que nous considérons aujourd’hui comme la bénédiction Worgen, dès ce jour et durant huit années, nous avons vagabondé comme les bêtes que nous étions devenues, traquées par les hommes et femmes que nous appelions frère et soeur par le passé. Les traqueurs étaient devenus les traqués.
Cette période reste malheureu- heureusement floue, je ne pourrais vous dire ce qu’il s’est passé en détails, je me souviens seulement de quelques brides, j’ai le souvenir des rues de la cité jonchées de flaques de sang, l’odeur de ce même sang qui emplissait mes narines, j’ai le souvenir de mes crocs qui se plongent dans la chair, j’ai en mémoire les cris, les hurlements. C’est à-peu-près tout ce qui nous reste de cette période car oui, nous avons tout deux participés au sac de Gilnéas, nous avons sans l’ombre d’un doute tout deux massacrés des gens, nos gens, notre peuple.

Ce n’est que grâce à l’intervention salvatrice du peuple Kaldorei et de l’alchimiste Aranas que nous avons pu nous extirper de l’emprise de la meute Croc-de-sang. Je vous laisse imaginer la culpabilité qui peut vous ronger lorsque vous croisez le regard des gens qui ont perdu des proches dans ce massacre, alors qu’une grande partie de la population quittait les terres du Roi, nous somme restés aux cotés du Seigneur Crowley, harcelant et luttant contre les forces réprouvées dans la Forêt des pins argentées et ses alentours. C’est finalement l’abandon du Seigneur Crowley qui nous aura poussé a prendre la fuite avec les derniers de nos semblables encore sur place.

Nous avons trouvé refuge chez les Kaldorei avant d’entreprendre un voyage jusqu’au mont Hyjal, alors que nous pensions avoir trouvé la paix, nous avons du sur place, affronter les sectateurs du Marteau du Crépuscule. C’est probablement a ce moment là que nous avons réalisé qu’il n’y aurait pas de paix, nul part, depuis lors, nous tachons tout deux d’œuvrer dans ce que nous faisons de mieux, le combat. Enchaînant encore et encore contrats et missions jusqu’au déclenchement de la bataille de Sombrivage, nous avons lutté, aux cotés de nos frères Kaldorei. Depuis, nous avons tenté de reprendre le chemin du mercenariat mais sans succès, c’est pourquoi nous nous dirigeons vers vous aujourd’hui.

Je n’aurai pas assez d’encre pour vous écrire le récit d’une vie, alors je vous laisse imaginer quand il s’agit de deux. J’espère que vous nous donnerez l’occasion de vous rencontrer, peut-être pourrons-nous alors discuter des conditions d’une potentielle future collaboration.

En attendant ce jour, que Goldrinn veille sur vous.

Citation :

A l’attention de monsieur et madame Rutherford,

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, votre candidature me laisse plutôt sceptique. Vous avez l’expérience, les compétences, le savoir faire et effectivement la malédiction worgen n’est pas quelque chose qui dans notre métier est à sous-estimer dans les bénéfices qu’elle peut apporter.

Mais, et c’est un mais conséquent : la malédiction porte ce nom pour une raison. Je peux entendre que vous la considérez comme un don par pragmatisme et par survivalisme, pour le combat et la prétendue longévité. Mais elle reste une malédiction malgré tout. Un coup de griffe de travers, une possession ou coup de folie passager et vous pouvez aisément contaminer un camarade qui, avec la destruction de Teldrassil et Tal’doren pour le moins difficile d’accès n'aurait que très, très peu d’endroits pour effectuer le rite d’apaisement. Cela prend des moyens et du temps pour une compagnie mercenaire que n'avons en plus pas toujours. Nous avons eu la chance de n’avoir qu’un seul cas et de ce type et cela aurait facilement pu tourner au désastre, d’autant plus que le nouvel infecté était notre lieutenant de l'époque.

Et le fait vous voyez d'un un peu trop bon oeil cette prétendue « bénédiction » est ce qui alimente mes réticences : vous aimez clairement vous battre, cela semblait déjà être le cas avant que vous ne soyez mordus et j’ai toute l’impression que cette envie de combat n’en a été que décuplée ensuite : je pourrais comprendre si votre ire ne semblait dirigée que contre la Horde qui clairement n’a pas fait de cadeaux à vos patries tant celle de naissance que d’adoption, mais cela m’a tout l’air d’être généralisé.

Je vais donc vous le dire sans détours : je n’ai pas particulièrement envie de recruter deux bêtes malades et belliqueuses pouvant tout aussi facilement être des atouts sur le terrain que des bombes à retardement. Si je peux encore vous offrir à vous monsieur Rutherford, de part votre plume particulièrement littéraire qui n’a ici que peu sa place, le bénéfice du doute, ce n’est pas du tout le cas de votre sœur dont je ne lis que des informations rapportées. Et de ce que vous me dites, elle est plus encore atteinte que vous-même par la fièvre des combats.

Du reste, j’aurais d’autres questions et points à aborder mais cela peut atteindre un éventuel entretien que je ne vous accorde pour l’instant pas.

Dans un premier temps, je souhaite recevoir une missive écrite de la main de votre sœur où elle devra se présenter elle, son état d’esprit, et ce qu’elle attend de la Rétribution en toute sincérité. Et dans un second temps, je souhaite savoir justement d’avantage ce que vous avez fait ces deux dernières années : de la bataille de Sombrivage où je vois que vous avez été conscrit jusque à votre remerciement de la précédente compagnie mercenaire dans laquelle vous avez été, et les raisons qui les ont poussé à vous congédier.

Suivant ces informations, nous verrons s’il est judicieux de vous accorder un entretien ou au contraire d’arrêter l’échange à cet endroit.

Je vous souhaite une agréable journée, qu’Il veille sur vos pas,

Recruteur en chef Conrad Howe.

Citation :

A l'attention du Recruteur Howe,

Nous avons bien reçu votre réponse et comme vous le souhaitez, je vais me permettre de vous répondre à mon tour.

Visiblement vous avez quelques doutes sur moi puisque c'est mon frère qui a écrit la candidature, c'est tout à fait compréhensible et il s'en est chargé simplement parce qu'il a bien plus l'art et la manière d'écrire et de poser ses pensées sur le papier que moi.

Enfin, ce serait vous mentir que de vous dire que je suis aussi calme que mon frère, ce n'est pas le cas. Je suis moins sociable et moins "Sympathique"(sans doute) que lui, vous le constaterez vite, je ne suis pas la plus gracieuse ni la plus élégante des femmes, je préfère la compagnie des hommes et la clameur des combats au calme relatif d’une cité. Mais cela ne fait pas de moi un animal sauvage pour autant, j’ai dompté la bête, pas l’inverse. Vous avez sûrement constaté dans notre demande que j’ai passé quelques années aux côtés d'autres militaires et mercenaires et si la vie en casernement m’a appris une chose c’est à me tenir. Nous avons, en effet, acceptés tout les deux notre côté bestial, et nous voyons cela comme une bénédiction, mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde et je le comprends. Et, si je vous explique tout cela, c'est simplement pour vous rassurer, non, nous ne sommes pas des bêtes malades, non, nous ne mordrons, ni ne grifferons nos alliés. Je gage que vos mercenaires ont  suffisamment d'ennemis à terrasser pour se permettre de s’entre-tuer.

Enfin, ce que j'attends de la Rétribution est assez simple. Je souhaite mettre à profit mes compétences martiales et mon lien avec mes bêtes. Je souhaite me battre parce que j'aime ça et que mes affectations précédentes ont commencé a manquer de panache. Comme l'a dit mon frère dans sa lettre, c'est ce qui nous fait vibrer. Quant à la paye, elle est appréciable, je ne vous le cacherai pas. Cela nous permet de vivre aisément et d'acheter toutes les fournitures nécessaires pour mes nos chères bêtes.

J’espère qu’avec ces quelques mots, j’aurai réussi à dissiper quelques-uns de vos doutes, si d’aventure vous n’avez pas peur que je vous croque une oreille, alors peut-être pourrons-nous en discuter de vive-voix ?

Je plaisante pour l’oreille bien sûr.

Citation :

Monsieur Howe,


Je dois bien avouer n’être guère surpris par votre réponse et votre questionnement plus que légitime. J’ai eu en de maintes fois, l’occasion d’être confronté a des divergences d’opinions dans la façon dont je considère la « malédiction », vous vous en doutez probablement.

Aussi, c’est la raison pour laquelle j’ai entrepris de vous la décrire ainsi, avec toute l’honnêteté possible, votre réaction me laisse cependant présager d’une certaine ouverture d’esprit sur ce point, étant donné que vous n’avez pas encore clos ce dossier.

Ceci dit, avant de répondre à vos questions, je me dois d’éclaircir un point sûrement causé par ma maladresse. Visiblement la formulation de mon précédent courrier laisse entendre que nous avons été congédiés de notre précédente affectation, je tiens d’ors et déjà à vous rassurer, ce n’est pas le cas. Notre engagement auprès de la compagnie Solaris est simplement arrivé à son terme, engagement que nous n’avons pas pris soin de renouveler.

Je dois dire que votre réaction vis-à-vis de notre goût pour la bataille ne m’est certainement pas étrangère. Oui, nous avons le goût pour la sueur et l’acier, goût que partage probablement la moitié de vos hommes, ainsi ai-je au moins le pragmatisme de le reconnaître en toute transparence. Nombre de mes semblables s’offusquent régulièrement d’un tel discours, ces mêmes semblables qui foncent tête première dans la mêlée, jour après jour, sans manquer d’y trouver leurs comptes et leurs plaisirs coupables. Vous l’aurez deviné, je n’ai pas prévu de faire preuve d’hypocrisie à votre égard et cette « honnêteté » qui peut parfois paraître « malsaine » ou sortir tout droit d’un esprit tordu est simplement le fruit d’une profonde lucidité sur ma condition.

Voyez-vous, c’est cette même lucidité et cette profonde foi en ce que je suis, qui me pousse à croire qu’ô grand jamais je ne m’en prendrai à l’un des miens. Je considère avoir pleinement dompté la bête en moi et n’ai, à ce jour et depuis le rituel, jamais perdu le contrôle de celle-ci.
Toujours est-il, puisque je me considère comme particulièrement pragmatique et le risque zéro n’existant pas, je compte bien qu’on m’abatte telle la bête que je serai devenu si un événement aussi tragique venait à arriver. Mais à ce compte-là, j’imagine que vous considérez tout vos hommes atteints de ce « fléau » comme une bombe à retardement ?

Pour en revenir à la compagnie Solaris, c’est justement, au cours de la bataille de Sombrivage que nous avons fait la connaissance de cette « fameuse » compagnie, peu de temps après l’arrêt des hostilités, nous avons entrepris de rejoindre leurs rangs pendant presque deux ans. Si nous n’avons pas été congédié, pourquoi les avoirs quitté ? La raison est ma foi toute simple, nous avons tout deux eu besoin de repos.
Comme tout homme et femme, nous avons nécessairement besoin de temps pour panser nos blessures, soigner nos bêtes et reposer nos esprits. Nous pensions honnêtement que cette situation allait durer quelques mois de plus, mais comme je vous l’ai dit dans mon premier courrier, il est grand temps pour nous d’être réhabilités dans un milieu militaire, nous en ressentons le besoin.

Vous vous demanderez alors  pourquoi vous et pas Solaris dans ce cas ? Là encore, j’entends bien faire preuve de bonne foi, quitte à renforcer l’image de « brute » que vous semblez vous être fait de nous. Nous n’avons pas souhait à les rejoindre a nouveaux car nous ne vibrons tout simplement pas a leurs cotés, je ne prends pas particulièrement de plaisir à escorter des convois et au risque de vous étonner, ni moi ni ma sœur ne prend une quelconque forme de plaisir à trancher en deux mes semblables, aussi, si je peux me frotter à plus coriace et si j’ose dire plus « intéressant » qu’un camp de bandit où deux alors nous sommes partants.

Monsieur Howe, vous n’avez pas envie de recruter des bêtes malades et belliqueuses ? Belliqueux, c’est l’apanage de nombreux guerriers et nous le sommes probablement, mais nous n’avons rien de bêtes malades. Peut-être aurons-nous l’occasion de vous le démontrer ?

Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous adresse mes salutations.

Citation :

Monsieur et madame Rutherford,

J'entends vos explications et précisions, j'entends bien mais je dois avouer que mon scepticisme à votre égard reste bel et bien présent. Amoindri certes, et certaines de mes craintes ont disparu, mais votre situation reste compliquée et, je dois bien l'avouer, m'embête un peu.

Je pense avoir cela dit le nécessaire pour procéder à un entretien qui sera particulièrement déterminant pour la suite. Venez donc me rejoindre à notre local de la Pointe du Crochet en Boralus dans les prochains jours à l'heure de votre convenance, je ne vais pas vraiment beaucoup bouger de mon côté.

Recruteur en chef Conrad Howe.