[04/11/40] Enquête à "Front-au-Vent"

Citation :

Date : 04/11/40
Lieu : Front-au-Vent
Objectif/Descriptif de la mission : Trouver l’auteur des tracts rebelles ainsi que la position du lieu de production.

Noms et grades des mercenaires : 

Mercenaires en charge : Sergent Lomerak Owein
Mercenaires en second : Jean Pelissier
Mercenaires : Marie-Hélène Delamare, Ode Tressepierre, Lucerius Bane, Dibbs Boyle, Druss Addlin

Faits :  Les mercenaires se sont engagés dans la ville après avoir été séparés en deux groupes distincts :

-Le groupe Owein : Sergent Owein, Ode Tressepierre, Marie-Hélène Delamare, Druss Addlin
-Le groupe Pelissier : Jean Pelissier, Lucerius Bane, Dibbs Boyle.



Les informations qui suivent détailleront le cheminement du groupe Pélissier :

Le groupe Pélissier s’est rapidement entretenue avec un sans-abri des environs, l’individu en question, au terme de négociations et d’une mise en confiance, à accepté de nous dévoiler des informations en échange d’un pot-de-vin.

Somme totale déversée : Quinze pièces d’argent et une flasque de rhum.

Informations obtenues :

• Le Maréchal-ferrant de la ville a été témoin de la saisie d’une grosse quantité de prospectus rebelles, il a été aperçu entrain de s’entretenir avec un journalier à ce sujet.
  
  
• La position du Maréchal-ferrant.
  
  
• Le frère d’un dénommé « Jordy l’andouille » aurait disparu depuis peu, celui-ci est suspecté d’avoir rejoins les rangs des rebelles, tout comme son père lui aussi suspecté.
  

Le groupe s’est alors ensuite dirigé vers le fameux Maréchal-ferrant tandis que, Lucerius BANE, s’est occupé d’épier les conversations de la taverne, à la recherche d’informations. Le Maréchal-ferrant a accepté de nous dévoiler quelques maigres informations, l’homme était particulièrement méfiant et les brassards du concile aux bras des mercenaires auront eu raison d’aveux plus poussés.

Informations obtenus :

• Les tracts sont l’œuvre d’un groupe organisé et non pas d’une seule personne, ils sont fabriqués a l’aide d’une imprimerie et l’homme nous assure qu’il n’existe nul machine de ce genre en ville.
  

Les groupes se sont ensuite rassemblés pour faire le point sur les découvertes de la soirée. Suite à ça, le groupe Pelissier s’est dirigé, sous les ordres du Sergent OWEIN vers le marché de la ville, d’après les informations obtenues par le Sergent « Jordy l ‘Andouille » se trouvait dans le secteur.
Le jeune homme fût en effet trouvé a l’abri des regards, entrain de repriser un filet de pêche. Il est très important de préciser que le Jordy en question est atteint d’un déficit mental relativement sévère.
Le mercenaire Jean PELISSIER aura profité de cet handicap pour instaurer une relation de « confiance » entre eux, jouant sur les cordes sensibles du jeune homme pour délier sa langue. Au bout d’une vingtaine de minutes, Jordy lâchera finalement l’information qui suit :

• Son père et son frère se battent bel et bien pour la liberté et ils se cachent dans « La maison après le pont, sur la Pointe aux Phoques juste avant la crique »
  

L’investigation aura tourné court lorsque la sœur de l’individu rencontra les mercenaires en plein interrogatoire, elle est, sans l’ombre d’un doute, au courant des agissements de sa famille.

Malgré cela, fort des informations obtenues, les Mercenaires prirent la décision de rejoindre la planque afin d’interpeller les individus avant qu’ils ne puissent prendre la fuite.

Un lieu correspondant a la description fût rapidement trouvé, les individus sur place étant vraisemblablement plus nombreux que les mercenaires, il fut alors décidé d’appeler les fils du feu en renfort qui ne tardèrent pas a arriver sur place.
S’en est suivie l’encerclement de la taverne et l’interpellation des individus par les fils du feu, assistés des mercenaires. Aucun incident a déploré lors de l’interpellation, les suspects s’étant rapidement rendus sans aucune résistance face aux nombres d’hommes en place.

Cependant, malgré la ressemblance frappante des lieux, les mercenaires n’ont vraisemblablement pas trouvé la bonne maison. Celle-ci n’étant qu’une taverne routière parmi tant d’autres.
Cette erreur provoqua l’ire des fils du feu et plus particulièrement de leur officier en charge. Et la, je cite en parlant des Mercenaires : « Vous n’êtes que des manches, absolument incompétents »

Suite à cela, les mercenaires ont reçu l’ordre express de rentrer au fort, sans aucun autre incident sur le trajet.




Analyse :  Il est évident que bien des gens dans la ville en savent bien plus qu’ils ne veulent le dire. Les sans-abris et le Maréchal-ferrant font parties de ces gens-là.

Un climat extrêmement tendu règne dans la petite bourgade et les langues sont particulièrement difficiles a délier. L’uniforme des mercenaires couplé aux brassards du Concile est un frein considérable a l’obtention d’informations plus poussées.

Ceci dit, nous avons appris un peu plus sur le mode opératoire des rebelles et sur des emplacements potentiellement stratégiques.


Conclusion/Bilan : La mission est un échec, le lieu de fabrication des tracts n’ayant pas pu être trouvé. De plus, les Fils du feu semblent particulièrement mécontents de l’action des mercenaires, une très grande colère fût a déplorer sur place.

Néanmoins, les mercenaires sont revenues fort de nombreuses informations :

• Les tracts sont produits à la chaîne et de manière plus où moins industrielle grâce a une imprimerie, il s’agit donc de se mettre a la recherche d’un lieu capable d’accueillir une telle installation.
  
  
• Un groupe entier de contrebandier a été arrêté par les Fils du feu dans  « Front-au-Vent » grâce aux informations acquises par le mercenaire BANE.
  
  
• « Jordy » frère et fils de rebelles, nous a révélé l’emplacement d’une planque et la confirmation de la participation de sa famille a la rébellion.
  
  
• L’emplacement détaillé de la planque en question a été transmis aux Fils du Feu en charge de la descente.
  
  
• Le Maréchal-ferrant en sait bien plus qu’il ne le laisse entendre, son signalement devra, peut-être, être remis au fils du feu.
  

Ceci-dit, laisser « Jordy » et sa sœur en liberté fût peut-être une erreur, laissant a ceux-ci l’opportunité de prévenir les rebelles si tant est que les fils du feu ne soient pas aller les arrêter suite a notre signalement.

Citation :

Groupe Owein : Marie-Hélène Delamare, Ode Tressepierre, Lomerak Owein et Druss Addlin.

De notre côté nous avons commencé par interroger les personnes présentes au marché.

Rapidement nous avons pu remarquer que tout le monde épiait ce que l'on disait et nous jetait des petits coups d'oeil, cependant il était très difficile de tirer une quelconque information des civils du marché. En effet, les marchands disaient, au début, n'avoir jamais entendu parler des tracts... Mais finalement, en fouillant un peu, l'un d'entre eux à finit par nous dire que les tracts venaient des "bandits" et que la rumeur disait que les tracts circulaient mais qu'il n'en avait pas vu, et surtout, qu'il fallait les remettre immédiatement aux Fils du Feu.

Ensuite, Jean Pélissier est venue nous donné le nom de "Jordy l'Andouille", nous avons donc repris nos recherches au marché, certains civils disaient ne pas le connaître, mais l'un d'entre eux a finit par nous indiquer que Jordy traînait derrière le marché, généralement, qu'il reprisait les filets et qu'il était "zinzin".

Ensuite, nous avons rejoint l'autre groupe -celui de Jean Pélissier- et avons poursuivi la mission tous ensemble, à la recherche de Jordy.

Conclusion brève : Il est clair que de notre côté, nous avons plutôt été bredouille. Mais il est tout de même important d'anoter ce que nous avons fait pendant la mission.

Citation :

Note complémentaire :

Conformément à la description donnée par Jordy, voici le chemin pris pour mener cette perquisition soldée par un échec: "La maison après le pont, sur la Pointe aux Phoques juste avant la crique "



Les deux ponts existant ont été traversé et une seule maison correspondait à notre enquête.

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Analyse :

Jordy s'est peut-être trompé d'endroit bien que la nature de ses révélations aient scandalisé sa sœur qui était horrifiée à l'idée de savoir que nous nous rendions à cette planque.

L'ensemble des mercenaires a été méritant vis-à-vis de cette sortie poussée tard dans la nuit.

Sergent L. Owein